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LETTRES MISSIVES
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[1607.] —— il ; mns. I lmprimé. — CEconomies royales, édit. orig. t. [II, cb. io. ` AU DUC DE SULLY. 1 Mon amy, Le s" de Vitry vous rendra ceste-cy, vous fera parler à l’homme duquel je vous ay tenu propos, qui vous doit descouvrir les larcins qui ont esté cy—devant faicts en Guyenne et Bourdeaux. C’est pourquoy je vous fais ce mot à ce que vous lloyes bien particuliere- nient, comme chose qui importe à moq service, et qifaprés j’y pour- voye comme vous le Jugerés et me conseillerés. Le dict Vitry a une ailaire en mon conseil qui luy importe : je le vous recommande et son bon droit, comme serviteur que j’aime et affectionne. A Dieu, mon amy. Ce xm_]° mars, à Chantilly. . . HENRY. . 1607. — 15 MARS. — I". ‘ Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. ° [A UÉLECTEUB PALATIN.] Mon Cousin, J’ay entendu de mon cousin le duc de Bouillon le soin et l’aH’ection que vous portés à la poursuicte de la negociation de laquelle le succés n’est pas moins desire que necessaire pour toutes bonnes considerations, et commence à ceste heure à en concevoir meilleure esperance que jamais ; d’autant plus que je suis asseuré que _ les differends qui estoient entre mes dicts cousins l’electeur palatin et duc de Wirteinberg pouvant. grandement retarder la perfection d’icelle, sont maintenant terminez. J’ay aussy sceu que vous deviés 1 ‘ Cette lettre était de la main du Bol ; . ‘ On écrirait aujouidhuizque vous de- se rencontre assez fréquemment dans ce viez vous assembler. La suppression d’un style. des deux pronoms dans les verbes réfléchis _