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• t DE HENRI IV. 129 voyées pour plus grande seureté des. dicts passages, et je ne scay si ces trois mille livres offertes par mois, que vous m’escrivés et qu’ay \ veu par le memoire que nfavés envoyé, pourront suliire au paiement de ceste aultre partie ; et recognois par vostre dicte lettre que la pre- tention de leur deputé vers la dicte republique est pour desirer en tirer uneyplus importante resolutiondicelle, qui, j’estime,, ne luy sera declarée qu’elle ne voye plus clair à ce qui se doibt esperer d’un ae— commodement. ' . ô .. - ' Dom Francesco de Castro continue de faire paroistre par sa proce dure, et surtout par ce qu’il a voulu persuader et faire croire a ce Senat de mes intentions pour le particulier du restablissement des Jesuistes, que son but n’est poinct de viser nettement et directement à ce qui est du bien et advantage de cest accord, ains plustost de _ traverser et empescber par preference à toutes aultres considerations ce qui pourroit estre proposé de ma part pour Tacherninement d’ice- - - luy ; et bien qu'en apparence il face semblant de joindre les intentions de son maistre aux miennes, sy est—ce que soubs main il usera et pratiquera toutes sortes de ruses, artilices et deguisemens pour oster ~‘ le lustre à ceste mienne negociation et la de tout son pou- • voir, et finalement fera tous ses eH’orts pour faire donner et attribuer à son maistre par le public l’lt10nneu1 et ;l’ob’ligation des labeurs et de la sincerite d’aultruy. Mais je veux esperer que mon' dict cousin le cardinal de Joyeuse et vous sçaurés dextrement eluder et faire tomber sur luy ses iinesses et intentions, 'ct qu’il. sera recogneu de tout le monde ce que _j’ay vraiement et dignement contribué pour le bien de cest allaire. Je prie Dieu, Mons’ de Fresnes, qu’il vous ayt en sa ` saincte et digne garde. Escript à Cbantilly, le xii]'? jour de mars 1607. • ' HENRY. _ - enuraur. LE'I"l’I\ES DE HENRI IV VlI 17