‘ vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Chantilly, le x11_]° jour
_ de mars 1607. —
imumrr. S 1607. — 13 mns. — Ilm'. Orig. — Archives de M. de Couhé-Lusignan. Copie transmise par la société des Antiquaires de l’Ouest. _ _ A MONS" DE FRESNES CANAYE, ' CONSEILLER EN MON CONSEIL D’ESTAT ET MON AMBASSADEUR Ã VENISE. ` Mons" de F resnest Par vostre lettre du XXIe du passél et celles de ITIOII cousin le cardinal de Joyeuse de mesme date, jlay recogneu que ces commencemens d’entrée et reception de mon dict cousin par ceste Seigneurie, d’allegresse publique de sa venue, des propos luy ont esté tenus parce prince et des aultres demonstrations exterieures, donnent occasion de continuer à poursuivre lladvancement de cest accord, avec quelque esperance d’en retirer le fruict, l’honneur et llutilité dont la Chrestienté a besoin, que les parties desirent et que _j’aH’ectionne en mon particulier d’autant plus vifvement que je sçay qud la longueur du temps l’empesche et traverse plustost qu’elle nly apporte de la facilité. ll m’a aussy escript_ qu’aprés l'audience de com-, J A plimens il avoit eu celle d’afl’aires,.en laquelle il avoit suivy les derniers commandemens que je luy ay faicts. Sur quoy ces Seigneurs avoient , pris temps de deliberer comme sur une proposition laquelle me doibt informer et esclaircir plus particulierement que nulle autre des incli- nations et dispositions de ce senat, duquel _j’attends a sçavoir la reso- . lution, devant que de changer cbose quelconque à ce que j'ay cy devant ordonné pour ce regard. Je desirerois que ceste grande monstre d’or et d’argent qui a esté faicte en place publique pust servir et estre em- ployée. en une meilleure occasion que pour celle âlaquelle ils semblent ‘ Elle est imprimée au_ tome IH des Ambassades,.p. (158. _
