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l 20 LETTRES MISSlVES_ l p [1607.] — 8 Mass. — I'°. Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. Ill, ch. g. _ [AU DUC DE SULLY.] I Mon amy, Vous reccvrés ceste-cy par le s" de Vanterol, qui la vous rendra, pour vous dire que je luy ay commandé de se saisir de la personne de ce mauvais homme et d’y apporter tout ce qui pourra à ce que cela soit, à quoy je vous prie de contribuer tout ce que vous ourrés, comme chose ue 'ia à cœur. Vous lu fetes auss fournir P (l .l Y Y Y ce qu’1l luy faut pour son voyage, à ce qu’à faute de cela l’aH’a1re ne demeure. Vous avés parlé à ma femme et ne m’avés rien mande de ce qu’elle vous a dit. Icy il fait fort beau et y passe bien mon temps, car tous les jours je suis à cheval et y ay bien du plaisir. A Dieu, ' _ mon amy. Ce vnf mars, à Chantilly. _ HENRY. , [1607.]- 8 mns. — Ilm. Orig. autographe. — Collection de M. Monmerqué, membre de l’Institut. [AU DUC DE SULLY.] Mon Cousin, .l° ay commandé dernierement à Arnaut de vous dire que favois eu beaucoup de plainte du payement des rentes du clergé, et avois sceu que le defaut venoit de ce que Castillel ne paye point vous estre agreable et complaire en toutes i _vant, on peut juger que cette passion avait choses, sans rien excepter. s alors repris une sorte de recrudescence. Par la grande quantité de lettres de lfinsolence de cette favorite, dont l'esprit i Henri IV à la marquise de Verneuil, qui et la malice égalaient les attraits, était, nous sont parvenues en autographe pour pour Marie de Médicis, une source conti- les années 1006, 1607, 1608, et que nuelle de chagrins et dindignation. nous publions dans ce volume et le sui- - ' Jeannin de Castille, célèbre partisan, et possédait le château de Montjeau, en dont le fils était l’ami de Bussy Babutin Bourgogne. ‘ _