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CDE HENRI IV. ‘ i 117 I i ‘ _ lô()7, — 5 MARS. — lI“‘°. ` ' Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9090, fol. 6i. A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY, ‘ mn nr comvnsrintn DE ramer, eouvmmnur. mr Mos mnucrizivwr eminem, ‘ EN mmeuanoc. ’ _ Mon Cousin, Vous avés veu par la inienne derniere, qui est du p xv11_]° du passé, comme j’estois’attendant vostre response sur ma pre-, cedente depesche, par laquelle je vous aclvertissois de ce que _i’avois icy resolu avec les ministres du Pape, sur le faiet du pont d’Avignon, et vous envoyay avec icelle, ma commission pour executer la dicte resolution. J’ay depuis receu la vostre, du Xlllc du passé, qui m'a ' asseuré, non seulement de la reception de la dicte depesche, mais _ aussy de llexecution de mes volontez, portées par icelle, et _en si bonne forme qu’elle ne se pouvoit desirer meilleure ; de sorte que pour fhonnesteté dont j’ay voulu user envers Sa Saincteté, tant s’en fault qu’il en deperisse rien de mes droicts, qu’ils en seront plustost plus confirmez qu’ils n’estoient auparavant. J'ay eu aussy plaisir à voir que l’interdic*tion du commerce ayt, par ce moyenpesté levée ; car j’en avois desjà des plainctes des provinces de Provence et Dau- Q phiné, qui en ressentoient de fincommodité ; ainsy, et vous et moy aurons doresnavant patience pour cest affaire. « Quant à ce que vous m’avés faict dire que, combien que vostre sante desireroit. bien que vous prissiés encores cest esté des eaux de la fontaine de Mayne, touttesfois que vous ne vous y vouliés pas resouldre, sans en avoir premierement ma permission, je vous diray aussy, qifencores que ce me soit un grand contentement de vous voir . icy prés de moy, où vous pouvés estre fort utile àu bien et conduicte de mes affaires, que neantmoins vostre santé m’est si dhere, qu’il n’y v a rien à quoy je ne la prefere, et vous accorde bien vollontiersla permission que vous demandés, qui se rencontrera bien, comme i j’estime, au voyage que je delibere faire e11 Provence, d’où_je ne vois