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DE HENRI IV. ill vier, et appris de luy ce que vous aves faict par delà pour l’af}`er- missement de vostre liberté, repos et conservation, et pour obvier aux traverses qifaulcuns, vos malveillans vous y eussent peu donner, ensemble ce que vous desirés de nostre assistance et protection ; des i ellects de laquelle, comme nous VOl1S.&VOI1S souventesfois par cy-devant donné toute asseurance, nous avons commandé au s" Pascal, conseiller en nostre conseil d’Estat et nostre ambassadeur residant prés de vous, de vous faire bien particulierement sçavoir sur ces occurences nos bonnes intentions. (Test wmquoy nous nous en remettrons en luy et vous prierons en cest endroit, comme en tout ce qulil vous representera ‘ de nostre part sur ce stdnject, avoir pareille foy et creance qu'à nous- mesmes, qui prions Dieu, Tres chers et grands amys, alliez et con- lederez, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le ..... jour de mars 1607.

HENRY.

[1607.] —— [vcas LE COMMENCEMENT*DE mns.] Ilm. Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [AUX HABITANTS DE LA VALTÉLINE ‘.] Tres chers et bien amez, Nous avons entendu avec regret l’estat present des allaires de vostre pays, et l’extrem_ité en laquelle vous ' La Valteline appartenait aux Grisons, imprimée de cet ambassadeur, les lettres comme seigneurie. Au moment où la que- qui sont de cette époque. Ce qui nous fait relle du pape et des Vénitiens pouvait al- penser que cette lettre-ci est adressée par- lumer la guerre en Italie, cette vallée si ticulierement aux habitants de la Valte importante par sa position géographique line, c'estla formule Tres chers et bien amez. était menacée d'une irruption du comte Car une lettre écrite au corps entier des de Fuentès, gouverneur du Milanais.Aussi Ligues Grises, telle que la précédente, le roi de France et les Vénitiens étaient commencerait par la formule constante, venus au secours des Grisons pour pro- Très chers et grands amys, alliez et cormsde- ° téger la Valteline contre Yattaque des Es- rez ; de plus, le Roi s'en référerait olliciel- ‘ pagnols. On peut .voir là-dessus la lettre lementà M. Pascal, son ambassadeur chez précédente, celle du 13 mars à M. de les Grisons. Ici, quelque convenance du Fresncs—Canaye, et dans la correspondance lieu et du moment lui aura fait préférer