xv1n° janvier dernier en faveur de vostre lilslg et comme je l'aime et
estime pour la consideration de vos services et la cognoissance que
_j'ay de son affection, _i’auray à plaisir de Iuytesmoigner les eflects de
ma bonne volonté en ce qui s’oil’rira pour son bien et advantage, et
en veux avoir souvenance aux occasions qui se presenteront de le
gratitier et favoriser. Je prie Dieu, Mons' de Barrault, qu’il vous ayt
en sa saincte garde.
. HENRY.
1607. — — FÉVRIER. - IV“°°.
Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. W
[A M. D'HALINCOUP«T.] •
Mons' d’Halinco urt, J’ay accordé à mon fils le marquis de Verneuil 1,
Vabbaye de Sainct- Simpl10rian de Metz, qui est à present vaccante
‘ M. de Barrault eut de sa femme, Pierre de Solignac, devint évêque de Bazas
I Guyonne de la Mothe, deux fils : l’aîné, en 1612. On ne voit pas bien duquel des
- Antoine de Jaubert, qui succéda à son deux il s’agit ici. Toutefois, je pense que
père dans la charge de vice-amiral de c’est de l’aîné ; car d'après les habitudes de
(`Suyenne, et fut comme lui ambassadeur cette correspondance, si Henri IV avait
en Espagne, était né en 1582. Le second, voulu désigner Yautre, il aurait probable-
Jean de Jaubert, dabord abbé de Saint- ment dit z Votre second [ils.
'Henri de Bourbon, marquis de Ver- rien de Metz. Malgré l’intention qu'il ex-
neuil, légitime de France, lils de Henri IV prime ici de s’opposer à llélection, les re-
etdeCatherinedeBalzac,étaitnéenoctobre ligieux èlurent Charles Hellot, neveu de
1601, moins d’un mois après Louis XIII. Il Guillaume Hellot, précédent abbé ; et alors
fut légitime au mois de janvier 1603. et Henri IV se décida de bonne grâce à ap-
destinéà l°étatecclésiastique.HenriIVs’oc- prouver Télection, par une lettre’af}`able _
cupa de lui former un revenu considérable qu'il écrivit aux moines, Ie 29 mars t 607,
parla possession des plus riches bénéfices ; mais qui ne nous est pas parvenue. II en
car il fut abbé de Saint—Germain-des—Prés, est fait mention dans le Gallia christiane,
- de Bonport, des Vaux de Cernay, de Tiron, ou nous lisons que néanmoins auparavant
d'Orcamp, de la Valasse, de Fécamp, de le Roi avait désigné pour administrer cette
Saint—Taurin d'Evreux, etc. Mais le Roi abbaye, au profit d’un jeune seigneur à
ne put parvenir à y joindre Saint-Sympho— qui elle était. destinée, un, nom111é Bernard
Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/120
Cette page n’a pas encore été corrigée
l06
LETTRES MISSIVES