Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/118

Cette page n’a pas encore été corrigée
IOÃL
LETTRES MISSIVES


gennes, la somme de trois mille six cens livres de pension franche et quicte de toutes charges generalement quelconques ; et sans la dicte reserve nous n’eussions requis Vostre Saincteté d’en accorder au dict _ d'Angennes les bulles et provisions apostoliques, qui luy en ont esté delivrées ; mais, depuis, le dict s' de Meslay ayant desire contracter mariage”, il nous-a remis la dicte pension pour en faire gratiiier nostre cher et bien amé maistre Jean Triboult, clerc du diocese de Seez, de la suffisance, bonnes vertus et doctrine duquel nous avons cer- taine cognoissance, desirant aussi sa promotion en l’eglise de Dieu. A ceste cause, Tres Sainct Pere, nous prions et requerrons Vostre Saincteté autant et si aliectueusement que faire pouvons, que le bon plaisir d'icelle` soit, à nostre priere et requeste, luy vouloir faire expedier toutes les bulles et provisions apostoliques necessaires pour jouir de la dicte pension tout ainsy qu'eust peu faire le s' de Meslay, frere du dict d’Angennes. A quoy nous estimons que Vostre Saincteté se disposera d’autant plus volontiers, que c’est cbose que nous avons fort à cœur et que nous tiendrons à plaisir tres agreable. A tant, nous prions Dieu, Tres Sainct Pere, que icelle Vostre dicte Saincteté il veuille maintenir, garder et preserver longuement et heureusement au bon regime, gouvernement et administration de notre mere saincte Eglise. Escript à Paris, le ..... jour de febvrier 1607. ' Vostre devot fils, _ HENRY., ° Il épousa, en eilet, au mois de mai fort. Ce iut leur petit-iils quivendit la terre de cette année, Francoise-Julie de Hoche- de Maintenon à Francoise d’Aubigné.