Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/114

Cette page n’a pas encore été corrigée
IOO
LETTRES MISSIVES


IGO7. - 20 FÉVRIER. Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [AU COMTE DE SOLBE ‘.] . Mon Cousin, _ Ayant esté bien informé de l’a[l’ection que vous me portés et des tesmoignages que Vous mien aves rendus par le Soin . que vous prenés du choix des oiseaux qui m’on t esté envoyez, je vous ay bien voulu faire sçavoir par ceste lettre que je vous en sçay tres bon gré et que _i’auray à plaisir de le recognoistre auxoccasions qui se presenterotnt, ainsy que vous esprouverés par eiiect : priant Dieu, ` mon Cousin, qu`1l vous ayt en sa sainte et digne garde. Escript à Paris, le xx° fevrier 1607.

HENRY.

1607. — 21 FÉVRIER. Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [A M. DE LA BOULLAYE.] 1 Mons' de La Boullaye, J’ay ordonné que la compagnie de che- vaux-legers de mon fils le marquis de Verneuil, qui est à Mery sur ' Le sujet de Ialettre rend cette adresse tait Philippe-Emmanuel de Croy, comte . ` vraisemblable. En eliet, nous trouvons de Solre et de Buren, baron de Molembais assez fréquemment dans cette correspon et de Beaufort, chevalier de la Toison ' dance que Yarchiduc Albert se plaisait à d'or, etc. Il était fils aîné de Jean de Croy envo er à Henri IV des oiseaux de faucon- et de Jeanne de Lalain, dame de Condé, Y nerie, présents auxquels le Roi était très- et il avait épousé lsabelle—Claire de Gand- sensible. Or la charge de grand veneur Vilain, fille de Philippe Lamoral, comte héréditaire du comté de Hainaut appar- d'lsenghien et de Marguerite de Mérode, tenait alors à un seigneur de rang à être baronne du Saint-Empire. ll mourut en titré de cousin par le roi de France. C`é— 1670. ‘ Par deux autres lettres jointes à celle- gouvernementles trois petites villes intéres- ci, le Roi donna le même avisaux habitants sées à la mutation de garnison annoncée de S‘—Just et au duc de Nevers, gouverneur par cette lettre-ci. de Champagne, comme ayant dans son