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xu A SQMMAIRE HISTORIQUE. Le jeune prince de Condé demande inutilement au Roi la permission de ' voyager en Italie. Au commencement de juin, le cardinal du Perron, _en revenant à la cour, rapporte les pierreries que le sieur Rucellai retenait en gage pour une somme prêtée au Roi, qui lui est remboursée. Ein apprenant ` que lecomte de F uentès faisait passer par la Savoie, pour les renvoyer en ` Flandre, les troupes qu’il avait convoquées dans le Milanais afin cl’ofI’rir l un secours au Pape,.le Roi envoie destroupes en observation sur les fron- tières de la Bresse. Le Sraoût, M. de Fresne-Canaye est remplacé comme ambassadeur à Venise, par M. de Champigny ; Le 5 septembre, mort du chancelier de Bellièvre ; il est remplacé par " M. de Sillery, qui avait déjà les sceaux. Le premierprésident, Achille de Harlay, acquiert, par un bail à cens, le 15 novembre, la pointe occidentale de la _Cité, "à la charge d'en payer un . sou de rente par toise et d'y_ construire la place Dauphine. Le 28 novembre, J Henri IV demande au Pape que la fête de saint Louis devienne en France I une fête de commandement, et que l'oHice en soit double dans toute la chré- ° tienté. Il commence à faire solliciter pour le marquis de Verneuil, son fils bâ- _ tard, l'évêché de Metz, qui venait de vaquer par la mort de Yévêque Charles _ de Lorraine. Les affaires des ordres religieuxoccupent beaucoup le Roi. Le peintre Jacob Bunel travaille avec ses élèves à la décoration de la _ petite galerie du Louvre. — —, I6(l8. i Les Anglais réclament avec beaucoup d’insistance le remboursement de - sommes qu'ils prétendent leur être dues. Leurs prétentions, à cet égard, entravent les négociations de Hollande. La reine d’Angleterre cherche à _ humilier M.~de La Roderie, notre ambassadeur, qui s'en plaint ouverte- ment, et se refuse à toute concession jusqu'à ce qu'il ait obtenu unosatis— faction éclatante. Mariage du prince de Toscane avec_ Madeleine d’Autriche. Le 2 ylévrier, mort du duc de Montpensier. Le Dauphin le remplace comme gouverneur de Normandie, avec le maréchal de Fervaques pour lieutenant, durant sa minorité. ‘ - ` i Las de la comtesse de Romorantin, Henri IV, pou1 s'en débarrasser, lui '_ facilite les moyens de prendre le voile, comme elle en annonçait l'intention. La faveur du père Coton va croissant ; les témoignages d’afI’ection que Henri IV ` prodigue aux Jésuites augmentent chaque jour. Il multiplie leurs colleges, '