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quels je m’estois acheminé en ceste ville, où j’ay changé le gouvernement, à mon contentement et au Soulagement des hahitans. Je prie Dieu, Mons’ de Beaumont, qu’il vous ayt en sa saincte garde.

HENRY.

[1603.] — 29 Mars.

Cop. — B. Suppl. i’r. Ms. 1009-1. I

[A M. DE ROSNY.]

Mon amy, Je vous prie de faire haster la charpente et couverture de mon orangerie des Tuilleries, aflin ue ceste année je m’en puisse servir à y faire elever la graine des vers à soye que j’ai faict venir de Valence en Espagne, laquelle il faudra faire eclore aussy tost que les meuriers auront jetté de quoy les pouvoir nourrir. Vous sçavés comme j'affectionne cela : c’est pourquoy je vous prie encore un coup d’y pourveoir et les faire haster. A Dieu, mon amy, lequel je prie vous avoir en sa saincte et digne garde. Ce xxix° mars, à Metz.

HENRY.

1603. — 31 Mars.

Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9021, fol. 63 recto.

Cop. — Biblioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à l'ambassadeur du Levant.

A M. DE BREVES.

enmnuonm ; oaoximnz ne MA emmene nr Mou Amnasswsuu mv Lavaur.

Monsr de Breves, Je desire fort sçavoir quelle aura esté l’isseue du remuement commencé à la Porte de ce Seigneur, duquel vous m’avés donné advis par vostre lettre du 111** janvier, que j’ay receue avec celle du xx1x decembre le x1x“ de ce mois, car il en succedera un grand bien ou un grand mal à la personne de ce Seigneur et à son empire ; lequel esta11t assailly et mal mené de toutes parts, s’il a du mal et que ses principaux olliciers se troublent et opinent, il faudra qu’il