[1603.] — 27 Mans. — I'°. i
Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. II, chap. 1 3.
[A M. DE BOSNY.] i
Mon am, J'a receu la vostre ar le ne veu de Lomenie, ou "a
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esté tres aise d'apprendre le bon mesnage que vous avés faict en mes
bastimens de Sainct-Germain en Laye. Je partiray d’icy mardy pro-
chain, Dieu aidant, pour m’en retourner vers Paris, prenant mon
chemin par Nancy, où je sejourneray fort peu, ny par les chemins, si
d’adventure la nouvelle que m' de Beaumont, mon ambassadeur en
Angleterre, m’a envoyée par un courrier exprès, de l’extresme’maladie
de la royne d’Angleterre continue, aflin que s’il advenoit faulte d’elle,
_ je sois tout porté par delà pour pourveoir ‘à mes aH’aires, selon le
conseil que vous et mes serviteurs me donnerés sur cela ; qui vous
prie cependant tenir toutes choses en estat et les edicts prests, aflin
qu'à mon arrivée je voye ce qu’il faudra faire pour mon service, à
quoy je ne mlespargneray nullement. Mandés—moy, comme je le vous
ay escript, ce que vous faictes faire à l’Arsenac ; car je ne suis moins
desireux d'en s avoir des nouvelles e de mes bastimens. A Dieu,
9 qu
mon amy, lequel je prie vous avoir en sa saincte et digne garde. Ce
xxvi_j° mars, à Metz.
. HENRY.
[1603. — 27 mns. — II“‘°.] `
Cop. — B. N. Fonds Brienne, Ms. 39, fol. 1 verso. .
_': . Ã [A M. DE BEAUMONT.]
B Mons' de Beaumont, Ce courrier arriva hier au soir avec vostre
lettre du x1x° de ce mois, par laquelle vous m’avés donné advis de l’in—
disposition de la Royne ma bonne sœur, ce qui m’a contristé et mis en
y la peine que merite l’afTection et fraternité que je luy porte, l’interest
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LETTRES MISSIVES
