dict s' de Vitry vous declarer plus particulierement : de quoy je vous
prie le croire comme si c'estoit
Vostre tres alïectionné frere et cousin,
Ce Xllljc juillet. V HENRY.
[1606.] — 15 JUILLET.
Imprimé. — Economies royales, édit. orig. t. III, chap. 62.
[AU DUC DE SULLY.]
Mon amy, Je vous envoye la jussion de laquelle vostre frere a
parlé à Lomenie sur Yabolition que j’accorday cy-devant, à vostre
requeste, au s' de la Saminiere, allin que si vous-mesmes vous la
i jugés juste et que ma conscience n'y soit interessée, vous la faciès
sceller, sur Yasseurance que j'ay que vous ne voudriés consentir que
l’on dist de moy que je lisse aucune chose injuste, à vostre priere ;
me souvenant fort bien qu’une fois, lorsqu’on me parla de ce faict-là
i en vostre presence, vous dictes que pour rien au monde vous ne vou-
_ driéssoustenir une meschanceté, ou estre cause d’une injustice. A
Dieu, mon amy. Ce xv° juillet, à Fresnes.
HENRY.
' 1606. — 17 JUILLET.
Orig. — Arch. du royaume des Pays-Bas, liasse dite Laopende. Copie transmise
` par M. Yambassadeur.
A MONS“ DE BUZENVAL,
consmirrnn en Mon coivsnn. nmsmr nr Mou Aimissannun mv nottimns.
Mons’ de Buzanval, Depuis la derniere depesche que je vous ay
faicte touchant la restitution du navire nommé S‘—Georges et mar- _
cbandises prises sur Nicolas de Prot, marchand demeurant en ma
ville de Calais, par les Hollandois que conduisoit en la coste d’Espagne
le capitaine Simon Vallem Bootz, les mayeur, eschevins et commu—
naulté des bourgeois et marchands trallicans en ma dicte ville, inte
ressez en la dicte prise, et en la consequence qu’elle leur pourroit
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LETTRES MISSIVES