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. l DE HENRI IV. U 191 U l6()l1. —— 17 JANVIER. Y ‘ i i Cop. — B. N. Fonds’Brienne, Ms. 39, fol. SQG verso. A " u [A M. DE BEAUMONT.] - A I Mons' de Beaumont, Je desire que le roy mon bon frere se trouve bien de la grace qu’il a faicte à ceux qui avoient entrepris contre luy : ce qu'il faut esperer, s’il est vray qu’elle soit procedée de sa seule _ bonté, et " clemence, et non de la persuasion et faveur d’autruy, pour les raisons que vous aves bien comprises, les’m’ayant repre- sentées par vostre lettre du xxv1° du mois de `decembre que _j’ay re- ceue le- Vlle du present. Mais quand le dict roy seroit encore plus _ couvert, artificieux et cault qu’il n’est pour entredeguiser et cacher la verité, si cela luy reussit pour un temps, elle sera aprés manifeste et suivie de son effect tost ou tard en une sorte ou aultre. En tout cas, vous avés sagement faict d’avoir loué ceste action en la forme portée par vostre dicte lettre ; mais il importe de sçavoirsi fargent d’Espagne -y a eu part, si le roy l’a favorisée à la sollicitation de Taxis, et la force que le s' Cecil y a aussy contribué, —car le bruit court que ces trois personnes, avec fargent que Basle y a employé, ont frappé le coup, aprés lequel ils pourroient bien s’accorder'à en frapper dlautres, abu— A sant de la facilité et bonté de ce prince etde son’bon naturel. Mettés i peine donc d’y voir clair. i . ' ' Je vousuay permis par mes dernieres de parler au dict roy plus ouvertement que de coustume du mariage de son fils avec ma lille, . ce que je me promets que vous aurés faict si à propos, que l`_ouverà ture que vous en aurés ficte aura esté receue comme le merite ma bonne volonté, et que vous aurés eu soin de conserver en cela. ma- dignité et la bienseance requise en cas semblable. Mais si le dict ;`;:;., roy ne faict difficulté d’entendre au party de Savoye quesur les as ;-Z Ã" seurances du dot, le roy d’Espagne la surmontera volontiers. Clest pourquoy, encore qu’il vous ayt dit que son inclination n’y est tournée, il est besoin .d’y prendre garde. Il est vray que j’<-estime que cela des-