vostre lidelite et aH’ection ; laquelle fera que l’occasion, s’oH’rant de la
recognoistre à l’advenir, _ vous —m’y trouveres aussy dispose.que de
J bon cœur je prie Dieu qu’il vous ay, t, Mons' le president, en sa garde.
Ce xa novembre, à Monceaux. ~ . i L
_ -, HENRY.
1598.] —— 16 Novrmeiua. — I".
` Cop. -× B. N. Suppl. Fr. Ms. 1009-2.
' Imprimé. — OEcon0mies royales`, édit. orig. t. II, chap. 6.
- J A M. DEBOSNY., i
Mon amy, Tattendray à S‘-Germain, ou jespere estre en bref, que
vous et ceulx de mon conseil me representent limportance de l'ali’aire
de Sl-Quentin, pour sur cela vous faire a' tous entendre ce qui est
de ma, volonte. Je trouvebon ce que vous aves faict pour le s' Zamet
sous un nom emprunte, comme les conditions que vous m’aves man-
dees, aussy que vous n’ayes les oreilles bouchées si d’aultres ollrent
dadva_ntage. Suivant vostre advis, j’escris` aceulx de mon conseil et
aux prevot des marchands et eschevins de ma ville de Paris les lettres
que vous me mandes. Pour Vernay _de Chinon, il luy faudra man-
der une bonne assignation de ce que montent les deniers destinez
pour la garnison de Chinon durant ceste annee, quiluy ont este pro-
mis par le s' de Souvre, en sortant de la place`, et au capitaine Dau-
phin les certains, à ce qu’il ait moyen d’y entretenir les soldats que
je luy ay ordonnez. Je suis bien aise queîce qulilfaut pour le voyage
` et ameublement du s’ de Sillery pour son ambassade a Rome soit
, prest, d’autant que je veux qu’il parte au plus tost. Puisque la commo- \
dite de mes aflaires ne me permet davantage pour le present, il faut
qu’il s’en contente. Quelque autre occasion s’oH’rant, je seray bien
aise de—luy tesmoigner comme je l’aime. Je suis bien aise que l’on
tienneles estats du Languedoc au bas, d’aut'ant que c’es1; la premiere
lois qu’ils sont reunis, et qu’il ne seroit a propos que mes serviteurs,
pour la premiere fois, allassent où alloient ceulx de la Ligue. Pour
9.
Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/85
Cette page n’a pas encore été corrigée
67
DE HENRI IV.