en avons esté invitez par la devotion de plusieurs de nos subjects, qui
ont cognoissance de la saincteté de vie du dict evesque, pour les mira-
cles 'qu’il a laictsien Avignoni Et Vostre dicte Saincteté nous fera en cest
endroict plaisir tres `grand et tres agreable, oultre que nous estimons
que ce sera œuvre meritoire devant Dieu, ainsy que le s' de Bethune,
‘ conseiller en nostre conseil d'Estat et nostre ambassadeur prés Vostre
dicte Saincteté, vous fera plus amplement- entendre : priant Dieu, Tres
Sainct Pere, qu’il veuille icelle Vostre Saincteté conserver longuement
et heureusement au bon regime, gouvernement et administration de
nostre mere saincte Eglise ;./X Fontainebleau, le Xljc jour de novem-
bre 1602. r i ‘
. . . Vostre plus devost fils,'
° HENRY. ~
i 1602. — 18 Noveunnn. V i q
Cop. — B. Fonds Béthi1ne, `Ms. 8939, fol. g recto ; et Ms. 9l29, ii’ol. 6; recto. D
. — Fonds Brienne, Ms. 38, fol. 303 verso.
' _— Fonds Du Puy, Ms. U10.
‘ ¢— Suppl. tri Msg] 009%. '_
` — Biblioth. Sainte-Geneviève. Copie transinise par M. Tastu.
— Musée Britannique, biblioth. Cottonienne, Caligula, E., 10, fol. n50, etc. ‘
_ i [AU. DUC DE BOUILLON.]- J
Mon amy, Ce jour d’huy seulement les gens de mon conseil ont
achevé de recevoir les depositions de ceulx qui ont esté ouys sur la
conspiration du duc de Biron, par lesquelles ayant sceu estre faict
mention de vous, .j’ay voulu, pour l’all’ection que je vous porte et pour
le soing que j’ay tousjours eu de vostre bien et honneur, vous en ad- i
vertir mcontment par ce porteur, que Je vous envoye expres pourcest
efliect, et sur ce, vous faire sçavoir, encores que je nadjouste foy à
telle accusation (specialement quand je me represente combien je
vous ay chery et favorisé-, et de quelle sorte je me suis tousjours fié
en vous et ay souvent aussy esprouvé vostre lidelité) neantmoins im—_
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