sur eestuyïquiil faut tendre nos pieges et_ tourner nos pensées, agin de
Fattrdper si faire se peut ; -de quoy vous aclvertirés le dict Beausseron.
Il est plus jin et cault que l'autre, mais non si defaut et soupoonneuœ. Or
vous ne dirés à personne puolicque ni privée ce que je vous mande avoir
` appris du dict baron de Lux et des autres touchant le dict roy d'Espa_qne ;
carjeveuzr me revanclzer envers luy de la dissimulation avec laquelle il
se conduict en mon endroit ; et comme [depuis] la mort du dict de’Biron le
dict roy ne laisse de poursuivre ses desseins en mon Royaume, dont ils se
sont descouverts au dict de Lux, qui m’en a particulierement informé, je
ine doulûte point aussy que le _dict' roy et sesministres ne croyentqque
— fen auray esté entierement esclaircy par luy, m’estant venu trouver et
luy ayant pardonné ce qui siest passé ; et" que a' cause de cela ils. niayent
plus grande dcfance de moy q’ue devant. Neantmoins je ne veux changer
de deliberation ny de-conduite envers luy, tant pour contenter Sa Saincteté
que pour gagner le temps que je recognois miestre necessaire. pour mieux
dresser ma partie' ..... . —_ .
l ‘ I 1602. — 12 Novnmnnn. .
p i- ; . 'Cop. =-; B. N. Fonds Béthune, Ms. 8957, fol. 18.` i . i
Cop. — Suppl. lr. Ms. `loO9-tt. '
' ou il '_°[AU PAPE.] M il
Tres Sainct Pere, Encores que nous ne douhtions point que Vostre
Saincteté ne veuille incessamment promouvoir le bien de l’Eglise uni-
_ verselle et eschaulier à la devotion les ames des lidelles qui y peu-
U vent estre animées par les exemples de pieté et devotion que Vostre
Sainctetéleur peut representeri toutesiois nous avons estimé qu’Elle
_ ' Dans le reste de la lettrè, le Pnoi an- qui n'en changerait que si Venise voulait
nonce le prochain départ de M. de Bar- le seconder contre l’Espagne. Maisvu le
rault comme ambassadeur en Espagnefet peu de disposition de la Seigneurie à une
charge M. de Éresne de le faire savoir telle entreprise, il ne doit être fait aucune
au nonce du Pape à Venise, eniassurant ouverture. Continuation des intrigues du
ce nonce des intentions pacifiques du'Boi, duc de Savoie. Instructions à cet égard. "
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