que mal. Au moyen de quoy, si leicomte .Mqrtihengue peut l’aire.l’un
oullautre, il in'0b]igeI‘a à luy ; et potwés asseurer non seulement que je
Yauray bien agreable, mais [que] je le recognoistray à son contente- .
ment. Je prie Dieu qu’il vous ayt, Mons' d_e Fresnes, en sa saincte
garde. De Paris, ce x_]° jour dlaoust 1602.. .
' . HENRY.
i l l ' DE NEUFVILLE'.
. 1602. ii 1oy01—.~11¤ï ;=. .»
' ‘Cop. — Bihlioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à l'ambq, s.sadeur du Levant.
_ [AM. DE BREVES.] i J I
' Monsï de Breves, Le mareschal de Biron, convaincu de la conspira-
tion contre_mon Estat, de laquelle il avoit esté prevenu et accusé, fut
condamné par arrest de mon `Parlement d’avoir lâ teste tranchée, ainsy
que vous verrés par le double d’iceluy, que _i’ay commandé vous estre
envoyé ; mais j’ay voulu que Yexecution en ayt esté iaicte dedans l’en—
clos de la Bastille, ou il-estoit detenu prisonnier, pour retrancher
l'ignomi11ie, et, en ce faisant, luy rendre encore quelque tesmoignage
de l’all’ection que je luy avois portée et de ma clemence. Cest acte de
Nemours, en Savoie, ou la faveur du duc i Savoie, décidèrent le duc, sur le point d’e11- A
Charles-Emmanuel le [it toutià fait renon— trer dans Yalliance de la France, à disgra-
cer à sa patrie. Ce souverain le nomma l cier Albigny ; Il fut arrêté, et, quelques
chevalier de son ordre de’l'Annonciade, jours après, on le trouva mort dans sa pri-
capitaine général de sa cavalerie et lieute— son, à Turin, le .1 7 février 1608. ll était
nant.gén_éral de_ses Etats de delà les monts. le quatrième fils de Bertrand Ptaimbaud
Il lui donna, en 1605, les marquisats de de Simiane, baron de Gordes, et de Gui-
Roat et de Maret, et lui fit épouser, le gonne Aleman. De son mariage avec la
. . . . . . •
26 février 1607, sa sœur naturelle Ma- princesse Mathilde, Albigny laissa un’lils,
thilde,1égitîmée de Savoie, marquise de célèbre dans l’l1istoire de Savoie sous le
Pianezze. Cet apogée de la faveur d’Al- nom de marquis de Pianezze, quifut pre-
bigny ne dura qu’un an ; car les plaintes mier ministre de Vietor An1édée et mourut
continuelles de Henri IV, dont il était le en 1677.
plus ardent adversaire dans le conseil de J
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DE HENRI IV.