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LETTRES MISSIVES


estoit mal instruict en nostre religion. Le cure de' la parroisse de S'-Nicolas de Paris et le docteur Garnier, llayant assiste et console en ceste agonie et necessite, en sont retournez tres mal edifliez, pour avoir laict lune lin plus brutale que chrestienne, à mon grand regret. Touteslois j’ay voulu qu’il ayt este enterre en l'eglise de St-Paul, parroisse du dict lieu de la Bastille, et ay permis s’estre trouve a la ' conduicte de son corps grand nombre de peuple, toutesfois plus par curiosité que pour luy faire honneur. Nous verrons si nous en pour- rons apprendre davantage de son secretaire, nomme Hebert, lequel il ’ envoya de Suisse à Milan, où il est accuse davoir conclu le traicté qu’avoit acheminé auparavant le s' de la Fin avecq le comte de Fuentés ; et pouvés asseurer la Royne ma bonne sœur et cousine, que si je descouvre et apprend chose qui la concerne et son-Estat, elle e11 sera par moy advertie fidellement et diligemment ; car je veulx avoir autant de soing de ce qui la touche que du propre bien de mes attaires 2. .» ._: . I ` 1602. — 6 Aoûr. ` Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 908Ãt, Fol. 78. l Cop. —Suppl. fr. Ms. 1009-2: ' A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY comvnsranrn mx mman, nanou ma, c1usrmuem, mr. _ Mon Cousin, J’ay advisé de convoquer et faire assembler les trois estats de mon pays de Bretaigne, pour leur faire remonstrer et pro- poser plusieurs choses concernant le bien des atlaires de 1non Royaume et de mes dicts pays et duché ; et d’autant qu’il est expedient que vous y assisties, pour donner vostre advis sur ce qui sera proposé aux dicts estats, et yconsentir et accorder ce qui y serai conclud et arreste, je vous ay voulu prier par la presente, que vous ayés à vous trouver en ‘ Le reste dela lettre contient de nom- vations sur la politique d'Élisabeth, qui se breux détails sur plusieurs points des retrouvent en substance dans dautres par- lettres de Yambassadeur, et diverses obser- ties de cette correspondance.