Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/67

Cette page n’a pas encore été corrigée
53
DE HENRI IV.


. le regard d.es Jesuistes, je suis de vostre advis, et quiil faut attendre que nousayons nouvelles de ce que aurailiaict m' lelegat, Ou que m' de Sillery’soit sur leslieux. J’ay escript a m' de Rosny, que son voyage estant tres important pour nostre service,-je veux qu°—il soit traicté en ambassadeur aflin u’il me uisse servir à mon contente- . 7 P Y — ment. Pour celle de m' de Rennes, il a raison de se plaindre de tant de gratis que je fais demander à Sa Sainctetél ; et vous sçavés que la ` pluspart ciest par importumte ce que Jien lay, de lagon qu'1l luy fault escrire que je ne luy en feray plus aucune depesclie. Pour celle du s' de Busenval, je s’uis de vostre advis, et que lion doibt attendre la ` response de celle que je luy ayt faictfe pour le passage de Calais. Quant à celle que m' le ducde Biron vous a escripte, que vous m’a - vés envoyée, touchant les s" de Bryon et Guyonnelle, quand vous serés prés de moy j'y pourvoiray. J’ay veu_ celles du s' de la Boderie à vous. Je croy bien la prise de Berk, veu. ce qu’il vous en avoit escript par les precedentes, mais non la mort de l’electeur de Colongne, car nous en eussions eu advis despuis. Pour celluy qulil vous demande, soit de prendre le deuil ou de la response qu’il fera au cardinal d’Au- ' Voici ce quïécrivait d’Ossat : sistoriaux, lui en font bien souvent de « Je supplietres humblement V. M. de grandes plaintes. Et avec le temps S. S. en prendre en bonne part que je lui dise verroit moins volontiers vos ministres, qui que comme à traiter vos allaires il n’y a seuls de tous les ambassadeurs et agens qtflionneur, et je dirai encore plaisir pour qui resident en cette cour, lui font telles lapluspart ; aussi est-ce une chose honteuse demandes ; et n’en recevroit ni écouteroit de demander au Papetantde gmtis, co1nme si bien vos ailaires, estant tousjours suivis ' tout vos ministres depuis deux ans à toutes de cette amertume et dégoust d’importu- les audiences qu'ils ont de S. S., laquelle nité. Et partant comme aprés la reconci- s'en fâche, lon tem s a, our en avoir Iiation de V. M. et de la couronne avec le 8 P Y P, donnéune fort grande quantitépar le passé S. Siege-, je fus le premier àqdemander etn'yvoir aucuneiin pourl’avenir, ains s’en telles graces pour vos sujets et à disposer trouver à présent importunée plus que ja-_ S. S. à les accorder : aussi suppliéjc main- mais ; et pour ceaussi qu'outre que les tenant pourle bien devos alTaires, et pour ° cardinaux, qui ont quelque part en tels quelque reputationaussi, qu'il vous plaise profits, les 0[ïiciers de ceste cour, qui acl1e— estre ci-aprés fcrt retenu à commander à tent leurs oilices et ont leurs emolumens vos ministres de faire telles demandes au assignez sur les taxes des benelices con- Pape.`»« (Lettre du 27 septembre 1598-.)