hastiés de leur porter cestenouvelle, estimant qulelle ne leur sera
moins desagreable et de mauvaise ~odeur que à moy—mesmes, _pour
la cognoissance de telles corruptions. Vous devés aussy leur laisser
penser quels sont les auteurs d’icelles, sans les leur nommer ny-en
faire plaincte ; car c’est chose qui ne peut estre dicte, qu’elle ne nfo-
blige de la faire suivre d’un ressentiment que merite un tel attentat
faict à mon Estat. Je sçay aussy que ces Sezynenrs ne se mozweront
guerre davantage ; mais vous ierés sçavoir au comte de Marlinengne
que ce sont des fruicts de Vamitie du dict duc de Savoye, qu’il m’a
tant recommandé ; mais que je ifoublieray jamaisiles advis qu'z’l m’en
a faicl donner par le s" de Villers 'et par vous'; auxquels toutesfois je
veux que luy et vous croyés que n’eusse jamais adjousté foy, si je
11`eusse veu escript de la main du dict duc toute la practique. Adver- .
tissés—moy de tout ce qui s’en dira, et observés tout ce qui se fera :
priant Dieu qu’il vous ayt, Mons' de_ Fresnes, en sa saincte garde. .
Escript à Fontainebleau', le Xllljc jour de juin 1602. j
u HENRY. E
? ' ' « ms unurvxtmi.
. l6()2.— 15 JU1N.
Orig. —— Arch. municip. de Clermont-Ferrand. Copie transmise par Gonod, Ibibliothécaiire
j de la ville.
A NOS TRES CIIERS ET BIEN AMEZ LES CONSULS ESCHEVINS.
MANANS ET HABITANS DE MA VILLE DE CLERMONT.
— Chers et bien amez, Nous avons esté contraincts, avec un tres grand
regret, d’arrester presentement nostre nepveu le comte d’Auvergne
, et le duc de Biron, pour les entreprises qu’ils ont faictes sur nostre
personne et nostre Estat : dé quoy nous .vous_donnons advis aussy
tost, allin que vous mettiés«tel ordre à la seureté et gardede nostre
ville de Clermont, qu'il ne s’j1 lace rien ou cntreprenne contre nostre
auctorité et service, sur ceste occasion, ct qui puisse troubler le re-
pos de nos subjectsf Donnés ordre cependant qu’il ne soit meH’aict
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DE HENRI IV.