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DE HENRI IV.
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commandé à tous deux, qui leur tenés lieu de peres], de les accom— A motler, et Vous baille mon autorité pour ly apporter en tout ce que vous l’y trouverés necessaire. Vous sçavés commeje desire de voir mes princes bien ensemble, et comme je suis ennemy desquerelles. Paraclievés cest œuvre. Iiespere Vous Voir mardy. Je crois que ma femme est grosse pour le certain ; voilà la meilleurenouvellè. De Fon- tainebleau, ce 11]°_avril.

HENRY.

N — [1602. ] - 6 AVRIL. -

Imprimé. — (Economics royales, édit. orig. t. I, chap. WI.

[A M. DE BOSNY.] p

Mon amy, J’ay faict depescher une ordonnance au s' Garnier]; mon predicateur ordinaire, de la somme de deux cens escuz, pour avoir presché devant moy l’Advent et le Caresme, et, oultre ce, je l.e mene ' encore en ce Voyage. Ciest pourquoy, et I)0llI` le contentement que ` jiay de luy, attendant que jlaye moyen de faire mieux pour luy, je vous prie de faire qu’il soit payé comptant de la dicte somme de deux cens escuz, et que, me servant bien comme il faict, il ayt autant d’occa- sion de contentement et d'aH’ectionner mon service, qu’ont eu les aul- lZI’BS, CIIIPIOYCZ BD S3. CI]E1I’g€ les Roys II1€SPI‘€(I.CC€SS€l]I’S I Ct, SUI` CC, ‘ Cette querelle était entre le comte le prince de Joinville, neveu du duc de d'Auvergne, gendre du connétable, et Mayenne. - ' Jean Garnier, religieux bénédictin de tembre 1607. Il était né au diocèse de Saint-Denis, docteur de Sorbonne, cha- Langres. Un manuscrit cité dans le Gallia pelain et prédicateur ordinaire du Boi, clzristiana fait de lui cet éloge : «Vir fuit avait alors une grande réputation de savoir acris ingenii, llagrantisque et ad omnige- et d`éloquence. Ce fut lui qui assista, deux nam sapientiœ et religionis gloriam anheli, mois après, le maréchal de Biron, pour le litterarii splendoris [irmus assertor, omnis préparer à la mort. Il devint évêque de thèologiœ obscuritatis illustrator, sed vir- Montpellier en 1603, et mourut le 15 sep- tute et religions splendidior. ¤ LETTRES DE HENRI JV.- V 72