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, U 1602.;-- 6 Jiuvviiinl `_ i
, Cop. -- B. Fonds Béthune, Ms. 8980, i`0l. 28.,, a
_ ~ . . [AU PAPE.] A
. Tres Sainct Pere, Vostre Saincteté, quiatoujours grandement aimé
et aH’e`ctionné, le bien de ce Royaume, nous a faict paroistre, par toutes
sortes de tesmoignages, qu’Ellei en desiroit laccroissement et prospe-
rité ; et, aprés qu’il° a pleu à Dieu de combler ses graces et bene-
dictions par la naissanceydu fils qui nous a esté. donné, par sa divine
bonté, Vostre Saincteté a voulu, non seulement s’en .conjouir avec
nous par le s' Barberin, referendaire de l'une- et lautre signature, ~
clerc de la chambre apostolicque et nunce de. Vostre Saincteté, mais
encores nous envoyer par luy, _tant.pour nous et la Royne nostre es-
' pouse, que pour nostre- dict fils, sasaincte-et paternelle benediction,
et, pour plus ample tesmoignage de la joye qu’Elle a receue de la dicte
naissance, nous donner et à nostre dicte espouse, ensemble a nos
_ subjects,. les pardons et indulgences portées par le bref de Vostre Bea-
titude, du xxv1° octobre, envoyer à nostre dict fils. la saincte croix,
avec les `langes et couvertures benistes de la main de Vostre dicte
Saincteté, qui ont esté apportes parle dict-Barberin, de quoy nous
la remercions tant affectueusement îru’il- nous est possible, et desk
rons, en attendant que nostre dict fils soit- capable de servir à Vostre
dicte Saincteté et au Sainct Siege apostolicque, nous en revancherà llen
droit d’icelle, par toutes sortes d’observances, telles qu’Elle les doibt
attendre du premier et plus affectionne fils de l’Eglise. Et, comme
ai nous recognoissons quela bonne education de nostre dict fils importe
au salut de la republicque chrestienne en general, non moins qu’au
_ bien de ce dict Royaume enparticulier, nous aurons soing, nous pro
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DE HENRI IV.