[160].]- 2l ; ocronnrs. . —
Orig. autographe. — Collection de M. F. Feuillet de Conches. ‘
[A LA REINE.]
Mon cœur, Monglatsen va pour pourvoir au partement de mon
[ils. Il n’est pas voulu partir sans lettre de moy. Je n'ay rien apprins
de nouveau, sinon que Yinfante et l'archiduc ont eu quelque que-
relle ;_je la vous conteray demain, quand je seray à disner à F, ontai—
nebleau. Bon jour, mon cœur, je vous baise cent mille lois. Le
xxiinf octobre. I - i
J [1601.]-13 NOVEMBRE. î i
Orig. autographe. —Ã N. Fonds Béthune, Ms. 9I28, fol. qzi.
[A LA MARQQISE DE VERNEUIL.]
Mon cher coeur, Je n’ay appris rien de nouveau, sinon que hyer je
renouavle mariage de mon cousin- 1, et tous les contrats en furent
passez. Je jouay arsoirâjusques amynuict au reversin : voilà toutes
les nouvelles de S‘—Germain. Mon menon, j'ay un extresme desir de
vous voir. Ce nesera que ne soyes relevée, car je ne puis commencer
ma diete que dimanche, à cause de Pambassadeur de Savoye, qui me
vient faire jurer la paix : qui ne peut estre que samedy. Mes cheres
amours, aimés-moy tous_]o1u‘s, et soyés asseurée que vous serés tous-
jours la seule qui possederés mon amour. Sur ceste verité, je vous
baise et rebaise un million de lois et le petit homme ‘*. Ce x11_]° no-
vembre.
‘ Le comte de Soissons. Voyez ci-après, Gaston, puis I Ienri, il fut légitime en 1603
au 8 décembre, l‘° lettre. et destiné à l’Eglise. Nous reparlerons de
’ L'enFant dont la marquise venait d’ac- lui au sujet de Yévêché de Metz, dont il lut
coucher le mois précédent. Nommé d’abord pourvu, à la demande de Henri IV.
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LETTRES MISSIVES