que la consideration de nostre particulier interest-, aussy ne recevons
j nous pas tant de plaisir et contentement pour ce qui nous touche, en
ceste naissance, que pourle bien general de tous nos subjects, qui auront
bonne part en ceste occasion de resjouissance ; dont nous avons bien
voulu vous advertir par la presente, et par icelle vous mander, comme
nous faisons, que vous assistiés aux processions generales que nous
mandons en estre faictes, allin que, par le moyen de bonnes prieres
publiques et particulieres d’un chacun, nostre dict lils puisse rencon-
trer un gratieux et favorable accueil de sa divine bonté,- et par sa
sainote grace estre nourry et eslevé à sa gloire et à son honneur, et
que, multipliant encores ses benedictions sur nous, nous puissions
luy donner des enseignemens pour le faire cheminer toute sa vie en
sa crainte et en son amour, et en bienveillance à nos subjects. Sy, n’y
faictes/l’aulte, sur toute l’aH’ection que vous avés au bien de nostre
service. Donne à Fontainebleau, le XXV1`]° jour de septembre iôoi.
. HENRY.
_ i h T i .auzÉ.
1601. »-- 2 7 sE1>rEMBnE_. —Vll". ., _
Orig. — B. N. Fonds Béthune, MS. 8956, fol. 15. V
Imprimé. — Lettres du cardinal d'Oss0.t, t. V. Supplément, p. 51. .
A MON COUSIN LE CARDINAL D’©SSAT. `
1 Mon Cousin, Ceste lettre n’est que pour vous faire sçavoir que
presentement la Royne ma femme s’est heureusement delivrée d’un
dauphin ; de quoy je n’ay voulu tarder davantage à vous donner ad-
vis, afhn que vous le donniés aussy a Nostre Tres Sainct Pere le Pape
et aux cardinaux du Sacre College auxquels vous estimerés que ceste
nouvelle sera agreable, faisant cy et la l’ollice convenable, et les as-
‘ Le cardinal d’Ossat était alors vice- Une lettre analogue lut adressée aux am-
protecteur des aflaires de France, en l’ab- bassadeurs. -
sence du cardinal de Joyeuse, protecteur. _
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LETTRES MISSIVES