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(HO LETTBESMISSIVES _ plus lent et tardif que n’est le nostre en telles occasions. Leur meil- leur ca itaine est un nommé Castrix, ui a un 're iment et n’avoit P (I 6 Jamais eu auparavant aultre charge que de lieutenant de l,31`lZlllBI’I6. Il leur fut blessé peu de jours avant que je partisse, dont toute farmée demeura si desbauchée que depuis elle n’avoit quasy rien faict. Ceux de dedans auss ine sien sont ue moc uez, et les menacent tous les y il il jours de leur vouloir donner une bataille, car on tient qu’1ls sont de sept à huit mille hommes dedans et ne peuvent estre plus de douze à quinze mille dehors. Toute. la.guerre qui sly faict d'une part et d’aultre n’est guere qu’à coups de canon, dont ils font fort bon mar- L ché.rVous aurés desà sceu, comme `e crois, comme le malheur a . I .l . voulu qn’un a porté sur le feu s' de Chastillonl, dont _i’ay eu beaucoup _ de re ret, car il estoit de fort bonne es erance ; il avoit desà, en ce 6 P É I peu de guerre qu’il avoit fa1cte, _ acquis fort bonne reputation. .I’ay donnéà son frere? tous ses estats. — Pendant que j’estois à Calais les archiducs mlont envoyé visiter par le comte de Solreâ, et je leur ay rendu cest office par mon cousin le duc d’Aiguillon. J'ay aussy faict visiter la royne d’Angleterre par mon cousin le duc de Biron, qui n’en est pas encore de retour ; J’ay eu, depuis que je suis icy, nouvelles du s' de la Iiochepot, qui me ' Henri de Coligny, comte de Coligny, de maréchal de France en 1622, et eut ' seigneur de Châtillon—sur—Loing, amiral plusieurs commandementsimportants sous de Gu enne, ouverneur de Mont ellier, le rè ne de Louis XIII. Sa terre de Châ- Y 8, P 8 capitaine de cinquante hommes d’armes tillon fut érigée en duché—pairie le 18 août des ordonnances, était passé en Hollande 16AS, sous le nom de Coligny, pour son . comme colonel général des gens de pied fils,.-qui venait d’ab_j’urer la religion pro- français que le roy avait envoyés ausecours testante, et qui, après sa mort, arrivée en des Etats. Il s`était jeté dans Ostende, où il 16!;6, prit le titre de duc de Châtillon. fut tué d’un coup cfarquebuse le IO sep- ° Philippe de Croy, comte de Solre, sei- tembre 1601. Il était petit—(ils du célèbre p gneur de Molembais, chevalier de la Toi- amiral de Coligny, dont son père, Fran- son d'or, grand écuyer et capitaine de la gois de Coligny, était le [ils aîné. Il avait garde du roi d’Espagne, conseiller d`État pour mère Marguerite d’AiIly. des archiducs, et grand bailli de Tournay. ’ Gaspard de Coligny, frère du précé— Il était le fils aîné de Jacques de _Croy et dent, _devint à sa mort chef de la maison. d’Anne de Hennin. Il mourut en 1612. Il joignit ausi charges de son f’rère’le bâton '