gouvernement de payer les trente mil escuz qu’ils’m’avoient accordez pour les irais de mes nopces, aprés vous avoir prié de me donner parole de l'0ctroy d’iceux, sans cond ition, comme `vous sçavés que U vous Hstes, estant avec eux à Beaucaire quand ils se resolurent, C’est proprement donner et retenir, que d’accorder la dicte partie a des conditions telles que sont celles qu’ils` ont proposées, parceque je ne puis les leur accorder sans trop prejudicier à mes afiaires, comme m’ont faict entendre ceux de mon conseil. Mon Cousin, je vous prie p donc d’y pourveoir et leur laire entendre que s’ils me font acheter et ` attendre davantage le tesmoignage de leur bonne volonté, non_seule— ment je ne leur en scauray gré quelconque, mais aussy, comme ils incommoderont d’autant mes aliaires, jeseray tres-mal content deux, . et sçauray aussy_ bien revoquer les graces que je leur ay- accordées . pour acquitter leurs dettes et pourvoir à leurs allaires ; que eux se des- _dient du dict octroy. Je prie Dieu qulil vous ayt, mon Cousin, en sa saincte garde. De Fontainebleau, le 111_]“jour de juin 1601.,, C, i `_ i HENRY. È A .,, nE_1vEUrv1x.1.1a. i . '* i 160]. — 5 .IUIN.— —Iœ.. ' ‘ _Orig :—Arcb. de M. de la Force. i i i V Imprimé. — Mémoires Je la Force, publiés par M. le marquis DE LA GRANGE, t. I, p. 323. ~ 4 A MONS" DE LA FORCE. - I Mons" de la Force,. Devesque 'de Lescar 1n’a presente un cahier i contenant plusieurs articlesideplainctes ~et doleances deimes subjects `catholiques de mon pays de Bearn, sur lequel j’ay faict les responses i contenues en marge d’iceluy,'telles que j'ay jugé estre à faire pour le - bien de mon service ; vous ayant bien voulu laire ceste cy pour vous recommander de toute mon allection de tenir la main à Yexecution -de ` ma volonté, ainsy qu'elle est contenueau dict cahier, et ceux que _j’ay cy—d evant `respondus, tant à Chambery que Lyon ; et surtout, je desire
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DE HENRI IV.