de me retarder encore huict jours de vous voir ; le _compte desquels
commence à ce jour, non de celuy de la reception de ceste lettre,
que je finiray vous baisant cent mille fois. Ce XXIXE novemb1 e, à _
Chambery. i ’ -
[1600. ] -+ 29 NOVEMBBÉ. —II““.
Orig. autographe. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9080, `f’oi.' 155. A
t A MON COMPERE LE CONNESTABLE DE FRANCE.
Mon compere, Où va Roquelatue la mienne doibt estre plus courte. .
‘ Il vous dira mes nouvelles et ce dont je l’ay chargé : de quoyje
vous rie de le crere comme mo -mesmes, et e ie vous aime autant
P Y qu J
qque vous sçauriés souhaiter. Bonjour, mon compere. Ce XXlXm° no- _
vembre, à Chambery.
HENRY. ‘
[ 1600, ]— 29 Novnusms. --III"°°. i _
Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint.-Pétersbourg, Ms. 887, lettre n° 65.
Copie transmise par M. Allier.
l A MONS“ DE BELLIEVRE. ’
CHANCELIER DE FRANCE.
Mons' le chancelier, Vous sçavés comme _i’aH’ectionne le bien de ma
_ ville de Marvejols et l’afl’aire de la dame de Blacons. Oultre ce que
je vous en ay dict et escript par Pycheron, avant evostre partement .
d’auprés de moy, j’ay bien voulu encores par ce mot vous prier que
nonobstant toutesimportunitezet sollicitations, vous ayés à laisser les
choses en l’estat qu’elles sont. L’esperance que j’ay de vous voir bien
tost nfempeschera de vous en dire davantage, pour prier Dieu vous
avoir, Mons" le chancelier, en sa garde. Ce XXlXme novembre, à Cham-
bery. A `
. HENRY.
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LETTRES MISSIVES