naire de la poste, faisant response à vos dernieres lettres ; mais ayant
trouvé la commodité de ce porteur, j’ay bien voulu vous faire encores
ce._mot pour vous dire que les neiges et le mauvais temps nous
chassent de ce pays, et que sans cela je vous eusse rendu bon compte
de"l’armée du duc de Savoye, laquelle n’estant moins combattue que
la mienne du mauvais temps, luy sera, à mon advis, fort peu utile
ceste année. Je m'en revais àœhambery, Lou je verray m' le legat, Let
me resouldray la de ce que fauray à faire ; dont Je vous donneray
incontinent advis, comme je m’attends de le recepvoir de vous de l’a-
_ cheminement et santé de la Royne mafemme E priant Dieu, mon
Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Villars i
prés Beaufort, le xx11J“‘° jour de novembre 16oo.
, HENRY.
i ou Nrurvirrn.
A . [1600. ] — ali NovEMBnE.
Orig. autographe. — Arch. des affaires étrangères, Correspondance politique. Mss. Florence, vol. I I.
Copie transmise par M. Mignet.
' i L A LA ROYNE MA FEMME. -
Ma femme, Mon nepveu de Guise vient d’arriver, qui m’a apporté
de vos lettres. Je loue Dieu de vostre approchement en bonne santé.
Jlespere de vous voir bien tost, qui est le plus violent desir que _j’aye.
La neige a sauvé m' de Savoye et son armée, comme ce porteur vous
dira. Lundy je partiray de Chambery, pour aller au fort S°"—Catl1e—
rine, d’où je vous iray trouverdés que je sçauray que vous serés à
Lyon. Je vous donne le bonsoir et mille baisers. Ce xx'111J° novembre,
à Montmelyan. J
A5.
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DE HENRI IV.