` [1600..]-1 1 Novnmnnn. —~l"°.
Orig. autographe. — Arch. des iaüaires étrangères. Correspondance politique, Ms. Florence, vol. II.
` Copie transmise par M. Mignet.
— . E A LA ROYNE MA_FEMME. A j _
Ma femme, Tout le monde a tant crié aprés m" de Savoye, qu’enlin_
il est venu. La testede son armée est logée à deux villaiges deçà la
. montagne du petit St.—Bernard ; despuis mercredy il y passe tousjours,
et esperant aujourd’l1uy avoir tout passé, comme je le crois, pour
marcher demain droict à moy, j’en feray de mesme, car jliray coucher
a Montmeylan et lundy à Conflans ou à mon armée. Je prie Dieu que
je vous puisse mander bientost quelque bonne nouvelle. J’ay esté ex-
tremement aise de la joie que mon peuple a monstrée a vostre reception
à Marseille ; c’est un echantillon par où vous pouvés juger, avec con-
tentement, l’heu1j qui vous estpreparé en ce Ptoyaulme. Je m’en vais
jouir le legat ; qui me faict ünir vous baisant cent mille fois en imagi- j
nation, attendant que je le puisse faire en eflectz qui sera le plus tost
que je pourray. Ce xj° de novembre. `
1600. — 1 1 Novnmems. — Ilm. I
. Orig. — B. N. Fonds Du Puy, Ms. (I`, pièce 85.
‘ A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY _
_ * mm nr cozvmnsrante nn rames, .
_ A I MONS“ DE BELLIEVBE, j `
icimzcntxnn nn mwen,
` . ET MONS“ DE FEESNES
cowseitten 1> ns rA 1~ nr sncnnmmn nn Mns conimnnnixsns m musees.
Mess", L'heureuse et agreable nouvelle de l’arrivée en bonne santé
en ma ville de Marseille de la Royne ma femme, de ma niepce la
grand-duchesse, et de ma cousine la duchesse de Mantoue, que vous
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LETTRES MISSIVES