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, É . i 3ÃlO LETTRES MISSIVES loy, avec le peu d'apparence qu'il_ y a maintenant d, GSP€1`61` que vous soyés secouru. llesolvéswous done de laire ce que vous ne pouves esviter : vous y estes conseillé et convié par un prince qui faict profes- sion de gloire, et d’aimer et d’estimer les gensdhonneur. Si vous c_0n— sideres llestat part1cul1er auquelvouS_ vous trouves et celuy auquel les allaires de vostre pays sont reduictes, vous ne perdrés ceste occasion d’asSeurer vostre reputation, vostre personne et voS biens, estant cer- tain, si vous la rejettés, que vous.ne pouvés esviter dlesprouver les l rigueurs de la guerre que meritent ceux qui attendent que la derniere ektremité les reduise à la_mercy de leurs ennemys. Que je saiche donc voS—a~s, dè11b_s»ai1On par leretour de ce trompette, que jlenvoye exprès devers vous avec la presente pour me la rapporter : et la dicte lettre n’estnt à aultre fin, sur ce je prie Dieu, mon Cousin, qu’i_l vous ayt - en sa saincte garde_. Escript à Annecy, le 11_]°_noveml>re de l'an 1600 2. . », . ‘ [1600.]-g li NOVEMBRE. Oi ig.,— Arcihives du Mont Cassin, Ms. contenant la cprrespondancc du cardinal Pierre Aldobran- dini, n° [Li Copie transmise par M. Noël Desvergers. A MON COUSIN LE CARDINAL ALDOBBANDIN. ' ` Mon Cousin, Je sçay que ani preuves inlinyes que j’ay faictes de la bonne volontede Nostre Sainct Pere, vous m’y_ aves tousjours faict ’ Le grand prieur de `Lucinge répon- me jugés reduict. Pour d’autres obligations dit : i demon Ordre, et non moins importantes « Sire, i — . à l’Estat de Savoye, il me I’auI : remettrela I « Lorsque Monsieurle ducde Savoye, m'a delïense et_ commandement d’icelle place donné ceste place en garde et gouverne- à 1non lieutenant, lequel n'aura pas d’au- ment,-il a deu croire qu’avant d’y_ laisser tres conduicte et sentimens queles miens. entrer Vostre Majesté, il m'y faudroit euse- Je supplie Vostre Majesté de me vouloir velir. S'il m’est une pensée d’a[Hiction, tenir pour estre passionement _ Cim de “"J“’°l" Peu Vous °“ d°““°rd° Plus tseu tres humble et mé obeyssant serviteur, fo t, slzenantd nta e . r es preuves en y sou ava g g W qi G. P.'; encoresl ellort de vos armes, et surmontant . de plus- grandes necessitez que celles où « Du 6 novembre 1600. »