Nissyl et à Foussigny, où mon cousin le duc de Biron se doibt trouver,
et recoguoistronsles advenues par où pourroit veninle duc de Savoye,
qui publie qu’il viendra donner une bataille à la vue de Montmeillant ;
mais les effects ne se rapportent point encores à ses paroles ; car il-
ne se dîctpoinct qu’il ysoit prepare. De ce que ien entendray, je ne
~ fauldray de vous en advertir. Sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, vous
conserver en sa saincte garde. Escript à Chambery, le nf jour d’oc
tobre 1600. A __ — HENRY_ `
° ‘ roncsr.
. 1600. — 3 ocromu ;. - IV'“‘*.
Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9080, fol. 80.
' Cop.—Suppl. fr. Ms. 1009-2. `
i [ AU CONNÉTABLE. ]_ '
Mon Cousin, L’alarme quelon m’avoit donnee de la descente du
duc de Savoie avec ses forces n’est pas si chaude que, possible, vous
aves eu occasion de croire par les lettres que je vous en ay escriptes.
Mais ne laisse pas d’avoir besoing du regiment du chevalier de
Montmorency, et je desire qu’il s’advance de deçà en la plus grande
dilligence qu’il luy sera possible ; car le s’ de Chambaud 1I1,&' mande
que les deux mil hommes qu’i1 a levez pour mon service passeront
le Bhone à Valence le Vlle de ce mois,, et je serois bien ayse que le
dict regiment du dict chevalier y arrivast au mesme temps. Par tant,
je vous prié y tenir la main, et faire en sorte que je reçoive ce service
de luy aussy à propos comme je l’espere. Au demeurant, _i’ay aujour-
d’huy commence ce petit voyage, qui _ne durera que cinq ou six jours,
et "à mon retour je vous en manderay des nouvelles : priant Dieu,
mon Cousin, quiil vous ayt en sa saincte garde. Escript à Aix, le 11_]"jour
d, OCtolDI‘0 1600. HENB_Y_. —
. y - i, nr ; 1vEUrv1L1.E.
_ Mon Cousin, je vous prie aussy de faire advancer les Corses.
‘ Ainsi écrit ; mais il faut entendre : ti Anecy. q .
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