et Dauphiné ; Et pour ce qu’il pourra avoir besoing de vostre’assis—
tance, tant pour visiter les marbres qui sont en vostre gouvernement
` que les faire transporter comme je luy ay commandé, je vous prie le
. favoriser en ce qu’ il aura besoin de vous. Vous sçavés comme c’est '
chose que jlalfectionne ; qui me fait croire que vous faffectionnerés
aussy, et qu’il y va de mon contentement. Sur ce, Dieu vous ayt,
mon compere, en sa_ garde. Ce 1l`]° octobre, à Chambery,
_ 'HENRY.
1600. — 3 ocronim. - III“‘°.
Cop. — B. N. _Fonds Béthune, Ms. 9080, fol. y'5. '
Cop. — Suppl. l’r. Ms. l009—2._ _
_ [AU CONNÉTJABLE.],
Mon Cousin, J’oubliay,, à_ mon partement de Grenoble, de vous '
recommander de parler aux estats pour le present que jlattends d’eulx
en faveur_de mon mariage, comme ç'a esté l’ancienne coustume qui
a tousjours esté pratiquée envers les Roys mes predecesseurs en telles
' occasions. Je vous envoye ma lettre que je leur en escris, toute ou-g
verte, qui servira d’i1istruction de ce que leur peut estre dict sur cest
affaire. Mais ia meilleure _et sur laquelle je fais plus de fondement
est sur vostre presence et le soing et. affection que je m’asseure que
vous y apporterés. Je ne leur fais pas la demande'. de somme cer-
taine, et ay pensé qu’il estoit plus à propos de la remettre à leur
discretion, de laquelle je veulx attendrequelque bon effect. Vous
sçavés comme le clergé m’a offert cent mil escus, et que la ville seule
de Paris m’en a donné cent mil francs et celle de Bouent vingt mil
escuz. A proportion de cela, tout le pays de Languedoc doibt bien
faire quelque bonne et notable somme : J'en parlay à l’evesque.de
Lodeve, pendant qu'il¢estoit par deçà, qui me promit de s’y employer.
Je luy en escris encore icy un mot, _aHin qu’il'y serve et s’y employe,
ainsy que vous luy ordonnerés. Je pars presentement pour aller à
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DE HENRI IV.