porte à mou service, ainsy que je luy ay commandé. Sur ce, Dieu
vous ayt, mons" le chancellier ; en sa garde. ce xvf septembre, à Gre-
, noble'. i ‘ " . [ ° [ _.
S - [1000.] --.16 sn1>rEMBnE.—II"‘°. _
Orig. autographe. — itrchives des alïàires étrangères. Correspondance politique, Ms.-Florence,
_ vol. Il. Copie transmise par M. Mignet. _
‘ [A MADÃME L.j1_ PRINCESSE DE TOSCANE.`]
J e~vous-rends mille graces du present que m’avés faict. En un temps
plus à propos ne l’eussiés—vous sceulaire ; Car pour or ny argent il ne
se peut treuver un bon cheval. le l'ay- envoyé `cliercher à Marseille ;
venant de vous il ne me peut estre que tres heureux. Depuis ma der- ‘
niere lettre, _i'ay prins la Gherbonniere et tous les forts plus avant dans
la Morienne ; mon armée s’en va dans la Tarentaise la reduire toute,
ce que dans six jours sera f’aictQ s’il plaist à Dieu. Il ne parvient aul-
cunes gens du duc de Savoye.*Toute la Bresse, horsla citadelle de
[ Bourc, esta moy, Pierre-Cliastel estant en mon obieissance depuis ler
douziesme de ice mois. Le prince de Conty, le comte de Soissons, le
comte d’Auvergne, m'" d’Espernon, sont arrivez ; bref toute la France
‘ court à moy : il ne nous manque que des ennemys.` Vous sçaurés si
particulierement de mes nouvelles par m' le Grand, qui arrivera en
mesme temps que ceste—cy, que cela me fera finir en vous asseurant
[ que _je.desire plus que chose du monde vostre presence. Je baise cent
mille foisvos belles, mains ; 'Celgrvf septembre, à Grenoble.
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LETTRES MISSIVES