ont promis de ne se mettre dans place ny se presenter en campagne
devant moy en ce pays de Savoye, de douze jours ; ce que j’ay’voulu _
adjouster à ma lettre. _' i ‘
. 1600. —<— 30 AOûT i `
_ Imprimé.- (Economies royales, édit,.0rig. t. l, chap. 98. i
D l q [AM. DE BOSNY.] A,
Mon Cousin`, Ne vous esbahisses pas si les commandemens que je
vous fais sont_ dillerens pour ce qui concerne vostre charge ; car ils
despendent des advis que me donnent ceulx que nous estimons les
plus sages et mieux entendusdes affaires du pays, ainsy que vous
verres quand vous seres icy. Il faut que nous ayons tout Tesquipage
que vous aves prepare,'suivant le memoire en forme d’inventaire que
vous aves envoye à m' de Villeroy, pour me le faire voir. Par tant,
donnes ordreà cela, et laictes tout acheminer et conduire au port de
la Gasche, 'ainsy que je vous escrivis hier, et me venés trouveraujour-
d’huy ou ceste nuict en celieu, car je-n’en puis partir que je n’aye
parle à vous, pour lesraisons que je vous diray quand je vous verray,
desirant, oultre cela, conferer avec vousde plusieurs affaires d’i1npor-
tance qui concernentlmon service, aultres que celles~qui regardent
vos charges. Mais faictes incontinent depescher ce courrier, que fen-
voye à Bourg en Bresse par leclieminide Lyon, sans qu’aultre que
vous le saiche, pour les raisons que jesvous diray : priant Dieu ; mon
Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript au camp Sainct—
Pierre d’Albigny‘, ce xxx° aoust 1600. '
' HENRY.
' i . . - I Q nn Neurvxmn.
'_Ce fut en ce lieu queltesny. rejoignit le Roi, par conséquent ce jour-là meme, ou
le lendemain matin auiplus tard.
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LETTRES MISSIVES