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_ DE _HENBI IV. 251 time qu’avant la reception de la presente vous aurés sceula desroutte, de l’armé_e de l’archiduc, entre Nieuportet Ostende, faicte parle prince Maurice, etcroisque cela ne peut queibeaucoup favoriser mes affaires avec le dict duc de Savoye ; de quoy aussv je seray bien ayse, de conferer avec, vous ; aumoyen de quoy je vous prie encore un ' coup d’advancer vostre venue ; car il se pourra presenter des occa- sionsauxquolles vous auriés regret de nevous estre point trouve, et a je vous assureray que vous serés le tres bien venu zipriant Dieu, mon Cousin, qu’_il_vousiayt en sa saincte garde. Escript à Lyon, le, xij° jour de juillet 1600. . ‘ —, _ —' ~ i . . ._HENRY, - ' I . i il _. * i i r . DE NEUFVILLE. i i U [16,00.]— rl ; JUILLET. —I'°. — ' ' I J il orig. autographe. -4 B. N. Suppl'. tr. Ms. 1939, ifol. A2. i' ° iti » . ".ÀMDNS“DE souvnÉ._ _? ;_ i La Gode, Je vous aimetrop et m’avés trop bien servy pour vous _ refuser-quelque chose qui despende de 'moy, et jamaisoccasion ne s’oll’rira de levous tesmoigner que je ne lleinbrasse de tout mon cœur. Je suis arrivé _il y a quelques jours enceste ville ; en bonne santé, Dieu mercy. Les nouvelles que j’y ai `trouvées, tant de mon Agent prés de mons" de"Savoye que d’infinys aultres endroicts ; sont qu’il ne me veut tenir ce .qu’il- m’a promis, ceïque toutesfois je suis resolu de faire, et croisz veu ce qui est-arrivé en iFlandres le deuxiesme de ce mois, ou l'./Xrchiduc a esté deliaict, aussy qu’il. n’est _ ‘ pas qu’il ne sçaclxe que je leve des forces, que cela le fera resouldre à tenir promesse._Car je __crois par raison que le roy d’Espagne sera plustost pour, secourir l’arcl1iduc son l’rere,’ qui a ime juste cause, que luy qui l’a injuste ; toutesfois s’il le faict, je ne lairriay à "faire tout ce que jepourray pour avoir oeque injustement m’est occupé. Je vous conjure, pour lin de c te—cy, de vous trouver à mes nopces, comme vous me Pavés promis ; et je m’y attends.- Pour ce, je vous i 32.