trés par' ellect, quand l’occasi_on s’en presentera, faisant, estat de me
rendre dans ma ville de Lyon dedans le temps que je vous disà vostre
partement, comme j’espere vous mander bien tostpar un homme. ex-
près que je vous despescherayQ'Sur ce, je prieray_Dieu qui il vous ayt,
mon fr/ere, en sa ga1 de. Ce ÈXIXE mars, à Paris, 1600. i, _
v t l p y Vostre bien bon frere, '
'~, ` ., _ . ii HENRYq _
` l‘600.-#— So amas. i I,
_ Cop. - — Biblioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à lumbassadeur du Levant.
, '_ l [A M. DE BREVES.] i
Mons' de Breves, Quand le secretaire Pietrequin et Yinterprete Ol-.
livierseront arrivez, je sçauray d’eux ce que vous leur avés donné
charge de me representer, tant sur les affaires publiques que sur les-
` vostres particulieres, et .cognoistrés, par la resolution que je pren-
dray, que je n’ay aultre but que `celuy du bien de `mon 'service,
qui veut que je recognoisse et gratilie ceux qui ont bien merite d’ice-
luy ;. comme eh verité je recognois que .vous en avésrfait. Et quand je
vous ay escript mavolonté sur les occasions qui se sont presentées,
si _quelquesl’ois elle n’a esté conforme ai vos conseils et deportemens,
n’estimés pas pour cela que __j’oublie les autres services que vous m?a—
_ vés faicts, ny que je vous veuille priver de la recognoissance et gra—
titude quilsmeritent ; car ce ne fut onques mon- intention, quandlje
vous ay escript les lettres desquelles vous vo_us estes plaint-par la
vostre du x’janvier, que j'ay’receue le xxv° de ce mois. Contentés-vous
seulement devous accommoder et obeïr à mes commandemens, les-
quels jechange selon les-temps et les occasions`, et que j’estime qu’il
est necessaire que je face pour le bien de mes affaires, desquelles je
jugê mieux de la consequence, pour'la` cognoissancegenerale que
j’ay d'icelles, que’vous ne pouvés faire ou vous estes ; mesmeldes
choses qui se passent par delà, d’où veritablement jla-y creu que vous
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Élô
LETTRES MISSIVES