sera fort agreable. Ceste—cy n’estant à aultre lin, Dieu vous ayt,
Mons" Marescot, en sa garde. Ce dernier de may 1599, a Fontaine-
bleau. _
I HENRY.
. l599. —— 7 JU11v.—I'°. °
— Orig. - - Manuscrit appartenant à M. l’abbé`Caron, à Versailles.
.
A MON COUSIN LE-CABDlNAL DE JOYEUSE, `
PROTECTEUB DE Miss AFFAIRES EN COURT-DE ROME. I
Mon Cousin, Je sçay que vostre presence par dela m'est tres neces-
saire ; je llay esprouvé en plusieurs occasions qui se sont offertes depuis
que vous y estes, auxquellesvous m’avés servy tres utilement et à mon
contentement, comme mon cousin le cardinal d"Ossat et le s' de
Sillery, depuis qu’il est là, m’ont _souvent represente. Je considere
aussy que ayant commencélapoursuicte de la decision des differens
que j’ay avec le duc de Savoye, combien vostre assistance et auctorité
m’y peuvent faire faulte ; davantage je suis à la veille d’y avoir d’au-
tres affaires, pour lesquelles je doibs plustost rechercher d’accroistre
que de diminuer le nombre des a—mys et serviteurs que j’ay en ce
Sacré College et auprés de Nostre Sainct Pere : toutesfois le bien de
vostre maison et vostre repos me sont si chers, que je suis content
vous donner moyen de pourveoir à fun et à llautre, affin que, aprés,
vous me puissiés servir plus librement et commodement. Par tant je
trouve bon que vousigaigniés le temps que vous m'avés demandé par
la lettre que vous nfavés escripte par ce porteur, en revenant par
deçà pour donner ordre à vos affaires, auxquelles je ne doubte point
que la retraicte inopinée de vostre frere nlayt encore rendu vostre
presence plus pressée et necessaire. Doncquesije ma nde au s' de Sil-
lery qu’il face entendre à _Sa Sainctete les raisons et necessitez qui vous
ont contrainct de me demander le conge que jevous ay accordé, allin
que Sa Saincteté les preigne en bonne part, et qu’il face en ceste occa- _
sion, tant envers Sa dicte Saincteté que envers tous autres, les offices
LETTRES DE HENRI ]V •V 17
Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/150
Cette page n’a pas encore été corrigée
129
DE HENRI IV.