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Mais l’exemple trop recentçique j'ay tousjours devant les yeulx, des m‘aulx 'que ce Royaulme a receus 'de Timpunité de semblables mou- . vemens, m’olîJligede les estouller à leur naissance, _ comme je suis bien resolu de faire, premierement par la doulceur, tant quiil me sera possible, comme_cel1e qui 1n’est plus agreable et familiere queitoute ' autre, et aprés, celle-cy me defaillant, par celle de la justice ; en quoy je vousprie de IIl’8SS1Sl€P, `d€`f3çOD que nous evitions le mal quien peut advenir, par le moyen que vous proposera le dict s' de Sillery, et Ãvous ferés cliose qui ne sera moins utile à vostre dict frere qu’elle i nfapportera de contentement et à tous ceuliç qui vous appartiennent, aucuns desquels m’ont promis de vous en 'escrire et prier d’y mettre la main vifvement. Je prie Dieu, mon Cousin`, _qu'il vous ayt en sa B saincte et digne garde. 'Escript à Fontainebleau, le x1i ;_]° jour de may l599, i I i ' _ HENRY., . ` I — ‘ . DE NEUFVILLE. e 1599. ê i5'MAr., i i _ ` Orig. Q B. N. Fonds Béthune, Ms. 9037, fol. 107. i . " A I [AU CONNETABLE]. i . E . Mon Cousin, .I’ay volontiers accordé au s' de Paulian Yexpedition - du prieuré de Lassan, suivant la supplication quevous m’en aves Faicte pour luy, et seray tousjourstres aise de gratiiier ceulx qui me seront recommandez de _vostre’ part. (Test pourquoy j’ay aussy com- ‘ mande la depesche du donique j’ay_ faict au s’ du Peloux. Au reste, je i I desire que vous acheviés vostre diette, et que vostre santé soit si asseu- rée que je vous puisse revoir bien tost, et vous avoir tousjours auprés de mov, ou vostre presence ne m’est pas moins necessaire que agreable. Je 1né suis arresté icy plus long-temps. que je n’avois deli- . beré, tant pour jouir davantage de la `beauté et commodité du lieu, iI1COI'iSéq\.l€l'1C€S de S3 Vl€ 3`\lCl'llÈllI’CUSC Gil à S€S SGI’HlO1]S plus d’Elllll1GI1CC}8IlCOl’C qllià de sa conduite extrême en tout', attiraient ceux du frère de M. de Sillery. .