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DE HENRI IV.,969, 'luy de l’ordre que je puis- laisser pour'Blavet ; sur, _cela nous avons _ arresté que je luy laisseray lesregimens de Boniface et de l’lsle de ` France ; de sorte que je ne renverray pour le present en Picardie que les dix-huict compagnies du regiment .de Navarre, onze de celuy de Piedmont, et les dix de Breauté. Pour ceste cause, il suflira pour les . faire marcher que nous ayons six mil escuz au lieu de dix mille que nous vous avons demandez ; mais je voudrois qu'ils Iussent prests à toucher, aflin de faire acheminer les dictes forces qui sont necessaires en Picardie, et en descharger ce pays, ou elles ne servent plus de rien qu°à le piller. Partant, e vous prie faire tant pour mon service que de i trouver incontinent les dicts six mil escuz sans attendre la huictaine ; car si tost que le tresorier de Textraordinaire les aura receus, je feray marcher sans Faulte la dicte armée, ou fenverray des demain le s' de Mouy, accompagné de Escures, pour se charger de la conduicte d'i— ` celle, au lieu du s' de Salignac, qui `a demande congénderetourner en Limosin. Et si les habitans de ma ville de Resnes ont quelque interest que le pays soit bien tost deschargé de la dicte armée, ils vous aideront ` à trouver ceste partie, comme je vous prie leur dire de ma part, et que ' dés le lendemain que la dicte somme sera touchée, je Ieray advancer hors du pays la dicte armée. Mai s i’ay advisé de demeurer icy jusques à lundy à cau.se de la feste de demain, que je doibs toucher les malades], et pour aussy donner tel ordre en ceste ville qu’il ne soit plus de hesoing que j’y retourne, ains puisse prendre de Resnes le droict chemin de Tours, comme estant le plus court pour retourner à Paris, ou je recognois tous les jours ma presence estre merveilleu- sement necessaire. Je prie Dieu, Mons' de Rosny, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Nantes, le XX1Xc avril 1598. _ HENRY. - nr mzurvxrrn. ' Pour la guérison des écrouelless , " rsrrnrs on imm nv. -¤v- ‘ mn