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LETTRES MISSIVES
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nous donnerons le meilleur ordre que nous pourrons aux plainctes et necessitez d’un chascun ; vous priant diestre asseuré que je vous ieray rembourser des avances que vous aurés faictes pour continuer la dicte fourniture de pain, de façon que vous et ceulx qui m’y ser- viront auprés de vous n’en soient en peine. C'est la teneur de la de esche ue `°a eu bailler aux ca itaines des dicts re imens avec P .l Y P PP . S ~ lesquels je vous prie de faire tant, qu’ils maintiennent leurs dictes compagnies jusques à ma venue ; car c’est chose qui importe gram dement à mon service : voulant que vous employés à la dicte despense les estats des marescliaulx de camp et cappitaines qui sont absens, quelque excuse d_e monstre qu'ils vous representent ; car puisqu’ils ne sont en leurs charges, ils attendront bien qu'il y ayt d’aultre argent our les a er. Je rie Dieu, mon Cousin, u’il vous a en sa saincte P Y P (l garde. Escript à Nantes, le xxnf Jour d’avr1l 1598. I i `HENRY. ne mam=vn.r.r. 1598. — 29 avan,. ilmprimé. —Écon0mics royales, édit. orig. t. l, p. A75. Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-1. [A M. DE BOSNY.] Mons" de Rosn, J’a a rins ar vostre lettre du vin —sixiesme et Y ’ A • • lestat que vous avés envoyé au s' d’I1'1CEl1‘V]ll€, que les cinq l’€gI1'I1€I1S françois, les deux compagnies suisses, celles de landsquenets et la_ . cavallerie _de mon armée ont esté payez, suivant l’estat que je vous avois envoyé, et qu'il ne reste plus a payer que les ofliciers de Partillerie ; à quoy vous esperiés pourveoir dans huict jours, et recouvrer les dix mil escuz que je vous ay demandez pour defrayer les regimens que je veux renvoyer en Picardie : dont _j’ay receu tres grand contentement ; asseuré que si vous n’y eussiés mis la main vilvement comme vous avés faict, la dicte armée ne seroit pas encore payée. Despuis que mon cousin le mareschal de Brissac a esté arrivé, j'ay vouleu adviser avec