Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/989

Cette page n’a pas encore été corrigée

P DE HENRI IV. 967 sont à Paris, aflin que de leur part ils y apportent toute la diligence qui leur sera possible ; et mandés aux compagnies qui doibvent servir qu’elles s’y rendent au temps- que vous jagerès que l’argent y peut estre porte pour leurs monstres. Je loue fort que vous n’ayés voulu vous servir pour le present mois des deniers destinez pour le mois pro-, chain, parce que les affaires seront plus grandes alors. Vous apprendres par aultres lettres que je vous eseris l’estat auquel est le traicté de ` Vervins, et par celle que je vous escris de ma main vous prendrés toute asseurance de mon partement et du temps que j’ay resolu estre. a Paris ; me remettant au dict s' du Belloy a vous dire plus particulie- 1 rement de mes nouvelles, mesme d.u petit fils que Dieu m’a donné ; ` et nfasseurant que vous le croirés de ce qu’il vous dira de ma part, je ne m’estendray davantage : priant Dieu, 1non Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à_Nantes, le xxif avril 1598. nriviir., POTIEH. 1598. — 23 Avait. Orîg. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 9068, fol. 53. Cop. - - Suppl. fr. Ms. 109-2. _ . [AU CONNETABLE.] i ` Mon Cousin, J e vous prie trouver moyen de continuer à faire fOlll' nir du pain aux cappitaines et soldats des compagnies des gens de pied des regimens des s" de la Noue, de Figeac et de S‘—Geran, jusques a ce que je sois par delà, ou je vous asseure que je me rendray au plus tard sur la lin du mois prochain ; et si cependant vous recepvés quel- que argent pour payer les dictes compagnies de Yarmee, l’aictes—en part à celles des dicts regimens, aflin qu’elles se puissent maintenir jusques à mon- arrivée. Pour ce faire, faictes despartir les dicts "deniers par prests ai toutes lesdictes compagnies, sans leur faire faire monstre, aflin que chacune d’icelles s’en ressente ; et quand je seray avec vous,