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DE HENRl IV. 965 Jentends les cmq regimens françois qui sont en larmee : Navarre, Piedmont, l'lsle de France, Boniface et Breauté ; lesquels ne peuvent s’y acheminer trop tostpour le bien de mon service, PO\l1‘ les raisons que je vous diray quand je vous reverray. J'ay escript en Normandie pour leur dresser des estapes, a quoy je me promets qulils donne- ront ordre ; et je feray aprés aller la cavallerie, ou bien elle viendra avec moy, car il faut par necessite que je sois en Picardie dans un mois au plus tard. Le regiment de mes gardespourra partir en mesme temps avec les compagnies de Suisses que nous retenons, lesquels il faut aussy payer et pareillement celles de landsquenets, ‘ 9 • 9 • ‘ r dont Je vous envoye aussy l estat car Je men veux servir Pourvoyes doncques que mon intention soit suivye au payement des dicts gens de guerre par l’ordre que je vous mande, et tenes main que nos deniers soient mesnagez le mieux que faire se pourra, me donnant advis de ce qui s’en ensuivra. Au reste je suis en doubte si je doibs aller à Resnes ou non. Mandés-m’en vostre advis. Mais à vous dire la verité, je serois tres ayse de nfexempter de ce voyage, si mon service et le bien de mes allaires pouvoit s’en passer, car je partirois et retournerois plus tost en Picardie, où ma presence est tres necessaire. i Toutesfois je mlen resouldray sur ce que vous m’en manderes : priant _ - Dieu, Mons' de Rosny, qu’il vous ayt en sa garde. Escript à Nantes, le xxf aout 1598. i

HENRY.

ma msurvxrrn. 1598. — 22 AVRIL. . Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9068, fol. lu ;. _ Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-1. [AU CONNÉTABLE.] Mon Cousin, Jlay esté particulierement informé par le s' du Belloy, ` et de uis ar vostre secretaire, de ce ue vous avés eu a rendre P_ P Cl P PP des dessemgs de mes ennemys et de ce qui se passe sur la frontiere,