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1598. ——~ 21 Avrut. — I".
Cop. — Biblioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à Fambassadeur du Levant. i [A M. DE BREVES, ] i Mons" de Breves, Vos deux dernieres 'depesches sont du.x1u° et ` xx1x° janvier, ne contenant pas beaucoup de particularitez, et y ay ‘ seulement appris la continuation du voyage d'Arnaud Memy et Mon- taferaga, lesquels ne tarderont plus guere à se rendre à la coste de Provence, s’ils sont partis le xx° du mois de fevrier, comme vous m’en donnés esperance par vos lettres. Je les verray volontiers, puisque leur voyage Cloibt tourner au iprolict de mon service et soulagement de mes subjects ; et nfattends pour estre mieux prepare à leur res- pondre, de recevoir avec vostre premiere depesche les traductions de Finstruction et commandementqui sera baille] au dict Arnaud Memy pour traicter avec moy, ensemble le memoire de tous les poincts ' . qu’il vous semble que je leur doibs mettre en avant sur la negotiation. Je seray aussy tres aise de sçavoir ce que ce Grand Seigneur resouldra pour son armée de mer, et que demanderont les preparatifs qu’il faict _ pour passer en personne en Ongrie ; car le faict de liune et l'aultre de ses deliberations importe grandement à mon service gi et partant vous mettres peine d’y penetrer pour m’en donner advis. Vous aves bien faict d’avoir assiste Yambassadeur d'Angleterre en sa maladie, et seray bien ayse de sçavoir que vous luy aves rendu les honneurs funebres que se doibvent les uns aux aultres les ministres des princes unys d’amitie et consideration, telle qu’est2 la royne d’Angleterre avec moy ; mais sur cestaccident vous deves essayer de retirer sous ma banniere et protection les marchands anglois traficquans par delà, que le dict ambassadeur avoit distraicts pendant sa legation. Car possible que l’occasion ne s’en presentera si a propos que à ceste beure, que _ 1 Le manuscrit porte : qui sera traité ; ce qui n'oll’re point de sens. J ° Le manuscrit porte : qui est. .
