Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/96

Cette page n’a pas encore été corrigée
78
LETTRES MISSIVES


vous m’envoyés la procuration quevous sçavés et y adjoustés les mots que j’ay donné charge au dict Errard de vous mander, pource qu'ils sont necessaires pour faciliter la poursuicte de ce que vous sçavés, selon _ que le desirés et que vous en aves faict le choix ; vous asseurant qu’e]le ne sera point changée, et l’envie que _i’ay que le tout se passe selon ue vous le ouvés desirer our vostre honneur, randeur et ll P W P É contentement ; adjoustant foy à ce que le dict Errard vous mandera comme à moy-mesme, qui auray toute ma vie autant ou plus de soing de vostre conservation que de lamienne propre, et de vous faire pa- roistre àtoutes occasions combien je tiens cher l’honnetu de vostre amitié, de laquelle vous m’avés sceu si bien tesmoigner les ellects, qu’il ne serajour de ma vie que je ne la recognoisse comme je dois : et_sur ceste immortelle verité, aprés vous avoir humblement baisé les mains, je prieray Dieu qu’il vous ayt, m’amye, en sa tres saincte et digne garde. xxvif decembre 1593, à Mante ‘. V~ i i HENRY. 1593. 4- 27 DÉCEMBRE. — II"". - ` Orig. — Archives du Royaume, sect. judiciaire. Parlement de Tours, conseil, t. XIX, fol. A recto. A NOS AMEZ ET FEAULX CONSEILLERS LES GENS TENANS NOSTRE ` COURT DE PARLEMENT. Nos amez etieaulx, Ayant tousjours eu, comme nous avons encore, ferme esperance en Dieu, qu'aprés tant de miseres passées en ce pauvre ` Royaume, sa divine bonté toucheroit les cœurs des peuples qu’il luy a pleu mettre soubs nostre autorité, et leur dessillant les yeux' qu’ils ' Cette lettre est la ré onse ài celle ne ubliée, a e 302 de son édition des Mé- — _ P CI P P 8 la reine Marguerite avait adressée au Roi. - moires et lettres de Marguerite de Valois, en date du 10 novembre précédent, en 18li2. in 8°. Cest la suite de la négocia- lui promettant la procuration- qui permet- tion commencée au mois de septembre. trait de faire dissoudre leur mariage. Voyez ci dessus, page 28, l’autre lettre du Erard, son maître des requêtes, fut Roià la Reine. _ chargé de cette lettre, que M. Guessard a ‘ '