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DE HENRI IV. 937 i la presente : priant Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Angers, le )¤IXJ°`jOLlI` de mars 15g 8., A HENRY. J ‘ ° - roman. • 1598. —— 22 MA1>.s.—I'°. W ` Cop. — Biblioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à fambassadeur du Levant. ` [A M. DE BREVES.] . Mons' de Breves, Le xx1° du mois passé, _j’ay respoudu à vos let- tres du XVII? decembre par nostre voye accoustumée, et depuis j’ay` receu celle du dernier "du dict mois. Jlay appris par icelle llestat que je cloibs faire de l’a1nitié de ce Seigneur, comme il vous semble que je me doibve comporter : ce que _j’ay pris en bonne part, tant pour i ` vostre affection et iidelité, de laquelle _i’ay contentement, que parce que je crois que vostre opinion est tres bien fondée, et suis de vostre opinion qu’il faut se bander vivement et faire la teste à fun de ces vice—roys qui font coustume de prendre mes subjects. Car, comme vous escrivés, c’est toute l’utilité que je puis esperer de leur amitié, que la seureté du traficq pour mes subliects, d’autant plus que la cl1res— tienté cognoist que je ne puis faire estat de tirer secours à ma neces- site ny à mes affaires ; de sorte que la venue de Montaferaga et de son compagnon apprestera plus à parler à mon dommage qu’elle ne favori- sera mes affaires. Car je ne puis croire qu’ils facent tel compte du con- seil que je leur donn eray sur femploy de leur armée, qu’ils le suivent, ny mesme qu’ils fattendent pour s’en resouldre. Toutesfois, s’ils viennent, je les attendray et me conduiray selon leur proposition, et donneray ordre qu’ils soient receus ce pendant en mon Royaulme le plus favora- blement que faire se pourra, suivant vostre advis. Au demeurant, ma venue en ce pays estonné le duc. de Mercure et ses adhe- rens, que plusieurs l’ont_ia` quitte pour mlobeïr, et luy m’a envoyé sa femme pour m’asseurer de son obeîssance ; de sorte que j’espere avoir bien tost balayé ceste province, de laquelle je desire de tirer du` tout LETTRES DE HENRI IV. — IV. 1 l8