Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/956

Cette page n’a pas encore été corrigée
934
LETTRES MISSIVES
i

toute aliligence avec la verlillicationdicelluy, laquelle despend de vos- treldiligence etde llafTction_qu’avés à Yadvancement de nos aftaires ; nous asseurant que vous ne manquerés en cela à vostre bon ;debvoir accoustumé, et qu'en recepvrons tout contentement. Donne à Angers, le xx°__jour de mars 1598., _ HENRY. ° rorian. l _, 1598. <— 20 Mans. — III'". Orig. — B. N. Fonds Bethune, Ms. 9057, fol. 77. Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2. . i [AU CONNETABLE.] _ Mon .Cousin_,.Depuis le commencement de mon voyage, je vous aydonné.advis.du, prog1 és, d’iceluy et de toutce qui s’est passé pour le bien,‘et advancement de mes- afl’aires ;_en quoy vousavés peu cog- noistre combien il a pleu à Dieu favoriser mes desseings, ayant la pluspartde ceulx qui occupent les villes en mon pays de Bretaigne envoyé vers moy, comme _j’estois encore à Blois,—_pour m’asseurer de la volonte qu’ils avoient de me servir et me supplier leur pardonner et ; les _recevoi1‘, en mes bonnes graces, comme _j’ay faict, ayant, par ce moyen,.convié les aultres a.l’aire le, semblable, et contrainct le duc de Mercur, se voyant abandonné, de se ranger au mesme_ deb- voir : à quoy il s’est tellement disposé et resolu, qu’ayant envoyé vers moy ma cousine la duchesse de Mercur, il, s’est entiere, ment accomz mode à, mes volontez, mesmes pour le regardwdu gouvernement de mon dict- pays de, Bretaigne, lequel il remet entre mes mains pour en disposer. _Ceste resolution et la prudence dont il a usé m’ont esté fort agrealples _:_ aussy je l’ay traicté si favorablement, qu’il a grande occasion de se, contenter, comme vous_po, urrés voir par mon edict que jlenvoye à. mon Parlement pour.estre verillié, Vous verres, par du Roi. Il était seigneur Cle Franoières, de la Fontaine. Leur lille fut mariée en Castillon, Tennechon, etc. 11_¢pouSa Marie 1631 à Philippe de Billy.