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DE HENRI IV. 929 i mes nouvelles, je prie Dieu, Mons' Cecyll, qu’il vous ayt en sa tres- saincte garde. Escript à Angers, le xv° mars 1598. L I HENRY. ` ' nn wrurviur. » . 1598. — 15 mr.s.— II"°°. Orig. —— B. N. Fonds Béthune, Ms. 9057, fol. 65. _ ‘ Cop. — Suppl. fr. Ms 1009-2. I i [AU CONNÉTABLE, ] _ Mon Cousin, J'ay veu par vostre lettre du neufviesme ce que m’es- crivés touchant les affaires de Savoye et l’0pinion que vous m’escrivés du siege d’./liguebelle ; sur quoy je vous diray que le duc de Savoye n’a entreprins le dict siege : ce que j’ay apprins par lettres, du s' de Lesdiguieres, qui me donne advis que le duc de Savoye estoit entré en la l\/Iorienne seulement pour favoriser de la presence de son armée ` l’un de ses forts, pendant qu’il l'a faict munir d’l1ommes et de vivres, ' et que son armée est si foible et si harrassée, qu’il n’est en sa puis- sance de rien entreprendre. Quant à l’advis qu'aves eu des forces qui sont desparties par le roy d’Espagne pour la Picardie et la Bretaigne, j’espere, s’il en descend en Bretaigne, qu’ils y trouveront mesalfaires si advancées qu’ils nly feront auculneinent effect important ; comme i je me veulx promettre que vous en empesclierés ceulx qui sont des« cendus en Picardie, qui ne sont, au plus, que deux mil ou deux mil cinq cens nouveaux soldats. Je suis bien aise, mon Cousin, que vous soyés party pour aller sur la frontiere, ou je vous prie vous rendre incontinent, et pourveoir, par vostre presence et le bon ordre que vous y donnerés, à ce que} jugerés necessaire pour la seureté de mes villes ; faisant mettre promptement dans les magasins les bleds que le munitionnaire Cadet est tenu de remplacer. Je remets. à vostre pru- dence ce qui est requis pour la seurèté de la dicte frontiere, et tout ce qui est à faire pour le bien de mon service, vous asseurant que je r.n1 rm :s ms ursm iv. —iv. ii]