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LETTRES MISSIVES


l’une et l’aultre l'y maintiennent et asse urent, et que e perde plus tost la vie que de finir la guerre aultrement qu’avec honneur, comme je ` l’ay commencée et poursuivye jusqu’à present. Le bruict de telle recherche de paix porte grand prejudice à mes affaires, car mes ennemys publient partout que j’en suis fauteur, affin de mettre en defiance de moy mes ennemys et alliez, et, par ce moyen, nous diviser, faisant ce pendant traiter soubs main avec eux pour les. practi- quer ..... 1598.- 10 Mans. —I"°.. i Orig. — Arch. de la ville de Rennes. Transcription de M. Maillet, bibliothécaire. ^ A MONS"‘ DE MONTBABOT, ' eouvnnmzun ne MA min DE nmmzs, nr Mon Lmucrmmr au couvnnmmnm DE UEVESGHÉ DU DICT LIEU. Mons’ de Montbarot, Si j’ay mis peine de m’advancer _jusqu'icy avec mon armée pour donner à ces bons serviteurs et subjects de mon pays de Bretaigne le contentement, repos et soulagement qu’ils y attendent de ma presence, je crois que de leur part ils se seront 1nis en debvoir de satisfaire aux moyens qu’ils m’ont asseuré de me fournir pour mon entretenement et de ma dicte armée au dict pays. Ten attends presentement les effects, ayant remis le payement du mois ja escheu et deu à mon armée sur les premiers cinquante mil escuz qui me doibvent estre fournys ; à fadvancement desquels il est besoing que vous teniés soigneusement la main pour ce qui despend de festendue de vostre charge, et mettiés toute peine que chacun . contribue à sa taxe, soit pour les dicts cinquante mil escuz, que pour la continuation d’iceux, subsecutivement de mois en mois ; faisant, contraindre.les plus tardifs, selon que leur mauvaise volonté le requerra : ce que je veulx croiretoutesfois qu’ils ne permettront ; _ ains espere que ressentans l’utilité et commodité de ma dictearmée, ils se mettront en debvoir de ne la laisser incommoder ou tomber en default ou necessité : sur quoy m’asseurant quele s' de Cusé vous