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A DE HENRI IV. l Ql`9 Mons' Cecyll, en sa saincte garde. Escript au Pont de See, le vf jour de mars 1598. . HENRY. \ DE Nnurvitts. 1598. —— 6 7 Mans. ` Orig.-- B. Fonds Béthune, Ms. 0057, fol. 36.- Cop. -- Suppl. fr. Ms. 1009-*2.- _ E i [AU CONNETABLE.] Mon Cousin, J e crois que ceulx de mon Parlement auront verifie la descharge pour le s' de Bourcany et aultres gens de guerre qui sont dans Ancenis, suivant ce que je leur en ay escript de Chenonceaulx et la recommandationque leur en aurés faicte. Ceulx de Rochefort estans en la mesme resolution, _j’envoye à ceulx de mon dict Parle- ment leur descharge pour la verifier promptement, comme il est- besoing qu’ils facent auparavant que je me puisse ayder des dictes places qui m’ouvrent entierement le chemin pour aller a Nantes, ne _ pouvant faire passer mes canons si les dictes places ne sont à ma devo- tion. La verite est que les uns et les aultres ont faict serment de fide- lite, mais c'est à condition que je ne leur feray aulcun com1nande— ment, et qu’ils ne seront obligez de m’oheîr, que les dictes descharges et abolitions ne soyent verifiées. C’est pourquoy, mon Cousin, je vous prie de tenir la main à ce que la verification s’en face promptement et sans aulcune longueur ny retardement, car de là despend la prinse de Nantes et reduction de tout mon pays de Bretaigne ; ayans tous les aultres gouverneurs envoyé vers moy pour traicter, lesquels se regleront sur ce qui aura esté faict en faveur de ceulx d’Ancenis et Rochefort. Arrivant ce jourd’huy en ce lieu, j’y ay trouvé ma cousine la duchesse de Mercur, laquelle remet à ma volonté tout ce qui despend du duc de Mercur son mary : à quoy la declaration de ceulx d’Ancenis et de Rochefort les ont fort disposez. Je me serviray de ceste occa-